Essai BMW Z4 3.0i : «Ca c’est de la machine» ! (1/3)

Pourtant, je dois bien l’avouer, en photo ou sur le moquette des salons, je ne l’avais pas trouvé si exceptionnel que ça, ce Z4, que je trouvais trop proche de l’ancienne génération. Mais là, «en liberté», on ne peut qu’applaudir le travail effectué par l’équipe de design du constructeur bavarois. Le haut soleil de ce début septembre ne fait que mettre en valeur son élégance teintée de bestialité. Et ce ne sont pas les badauds et automobilistes croisés lors de cet essai qui diront le contraire. Partout où elle passe, la Z4 (pourtant bleu marine) attire les regards et commentaires de tous. Cela va du petit regard lancé du coin de l’œil, presque discret, au plus expressif sentiment d’admiration lancé en pleine rue «Whoua ! Ca c’est la machine !» (véridique) en passant par le regard empreint d’étonnement, d’envie, voire même parfois, il faut bien le dire, de jalousie.

C’est qu’il faut reconnaître que l’auto ne passe pas inaperçue, que ce soit par son long capot surmontant les deux grosses narines permettant de faire respirer le bloc 3.0l encadré de projecteurs au dessin agressif ou par sa partie arrière, au contraire très courte et effilée, chose rare sur les coupés-cabriolets.

Car oui, la grande nouveauté de cette génération, c’est qu’elle abandonne la classique capote en toile au profit d’un toit rigide articulé en deux parties. Ca vous rappelle quelque chose ? Oui, c’est ça, la Mercedes SLK, principale concurrente de cette Z4. Un choix que BMW justifie en annonçant rendre ainsi son roadster plus utilisable au quotidien en hiver, tout en résistant mieux aux agressions éventuelles. Oui, un coupé-cabriolet quoi.

Une solution qui permet, en plus, de faire d’une pierre deux coups en remplaçant à la fois le coupé Z4 et le cabriolet Z4.

Malheureusement, comme souvent, c’est le coffre qui en pâtit. Dommage car, si sa contenance de 310 litres avec le toit fermé est appréciable, elle tombe à 180 litres en ouvrant le toit. Bon, la SLK ne fait pas beaucoup mieux (208-300 litres), mais l’ancienne génération de Z4 proposait tout de même 240 litres constamment exploitables. Que du bonheur pour les départs en vacances en amoureux.

Le toit rigide s’impose donc comme un choix rationnel, mais qui (il s’agit là d’un avis tout à fait personnel) enlève une partie du charme d’un cabriolet. D’autant qu’une fois en place, je trouve que le toit fait perdre de sa finesse à l’allure générale de l’auto. Ce n’est pas l’avis de tout le monde…

Mais de toute façon, c’est à découvert que s’apprécie le mieux ce Z4 !

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