Les affaires de Flavio Briatore s’écroulent comme un château de carte. Après avoir été viré du Renault F1 Team et s’être fait bannir officiellement des paddocks de F1, c’est aujourd’hui dans le football qu’il pourrait être persona non grata.
Dés le milieu des années 90, Briatore avait diversifié ses activités hors de la F1.
En 2007, il devenait à la fois co-propriétaire et président du Queens Park Ranger (QPR pour les intimes.) Ce club de Football league championship (L2 Anglaise) était surendetté, deux de ses joueurs sont morts (un assassinat et un accident de voiture), mais il restait très populaire.
Objectif de Briatore: le ramener en Premier League (L1 Anglaise) d’ici 4 ans.
Le sémillant Italien venait aux matchs accompagné de sa copine du moment, pour le plus grand bonheur des paparazzi.
3 ans après, le club n’a guère progressé: 14e en 2007-2008, 11e en 2008-2009 et actuellement 10e (avec une journée de retard.) La QPR a retrouvé le démon de la valse des entraineurs et la « méthode Briatore » est contestée.
Néanmoins, l’Italien a d’autres raisons de s’inquiéter. La ligue Anglaise de football impose une certaine « moralité » à ses présidents. Après avoir été exclu d’un autre sport, Briatore serait a priori « immoral » et ne pourrait plus diriger un club de football.
Lord Mawhinney, le président de la ligue Anglaise, a écrit à la FIA pour avoir des précisions sur l’affaire.
Notez que le QPR possède 3 actionnaires principaux. Lakshmi Mittal est le second. Un des amis du milliardaire, son compatriote Vijay Mallya (PDG de Kingfisher et du team Force India) fut sponsor. Quant au vice-président des QPR, c’est le gendre de Mittal, Amit Bhatia.
Et le troisième actionnaire? C’est Bernie!
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