Présentée il y a peu de temps dans un de nos articles, la Hyundai i10 électrique se dévoile au salon de Francfort. Analyse de la petite citadine.
A première vue, rien ne différencie la i10 électrique d’une version normale. En effet, celle-ci n’apporte aucune différence. Pour s’en rendre compte, il suffit d’ouvrir le capot moteur ou tout simplement ouvrir la trappe à essence (ou devrais-je dire la trappe à prise électrique). Petit rappel : la i10 électrique reçoit un moteur électrique de 49 kW (environ 67 ch) alimenté par une batterie de 16 kW sans davantage de renseignements sur ses composants. Selon le constructeur coréen, elle affiche une autonomie de 160 kilomètres et promet 130 km/h en vitesse de pointe. Cette version est d’ailleurs exposée dans une zone spécialement dédiée, « Blue Drive ».
Autre intérêt de cette petite électrique, elle utilise la technologie X-by-Wire. A savoir un système permettant de remplacer les traditionnelles liaisons mécaniques ou hydrauliques, entre les commandes du conducteur et les mécanismes de direction et de freinage, par des liaisons électriques. Il permet une réduction de poids et d’espace. Sur cette Hyundai i10 électrique, la direction, la climatisation, la pompe à eau (pour le refroidissement des batteries probablement) et sur l’assistance au freinage (et non sur le circuit entier).
En ce qui concerne le rechargement des batteries, on peut remarquer que celui-ci peut se faire sur une prise électrique. Pour le côté pratique, le chargement complet des batteries de la Hyundai i10 électrique demandera 5 heures sur une prise domestique de 220 V. Un petit quart d’heure suffira pour une recharge à 85 % sur une prise industrielle à 415 V. Bon, je vois déjà les remarques mais personne n’a de prise industrielle, c’est juste pour information et surtout que cette mini-citadine sera proposée exclusivement aux entreprises et ministères coréens.
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