Mais attention, il s’agit d’un concept, et Toyota ne fait pas toujours pas de promesse quant à sa commercialisation à grande échelle, prévoyant simplement le déploiement d’une flotte de test de 500 voitures dans divers pays (Japon, Etats-Unis, Grande Bretagne, France, Allemagne) sans donner de dates précises. C’est la poursuite des tests entamés en particulier en collaboration avec EDF depuis l’année dernière, le prototype actuel étant basé sur la Prius 2.
La nouvelle version, que rien ne distingue visuellement de la Prius 3 standard à l’exception de sa décoration, utilise la même motorisation mais remplace les batteries de cette dernière par des batteries Lithium Ion, qui lui permettent de couvrir 20 km en mode électrique pur à vitesse normale contre quelques kilomètres à vitesse réduite pour la Prius normale. En utilisant le mode de calcul NEDC (New European Driving Cycle), la Prius Plug-In émet 60g de CO2 par kilomètre. Les batteries sont rechargeables en 3 heures à 100v et 1heure 40 à 200v.
Cette présentation plutôt modeste comparée aux grandes démonstrations technologiques et marketing déployées par d’autres constructeurs pourrait faire croire que Toyota ne maitrîse pas la situation dans le domaine des hybrides Plug-in. C’est difficile à croire. Il est vrai qu’en tant que leader incontesté du marché des hybrides classiques, le constructeur de Nagoya a le luxe de prendre son temps pour faire les choses correctement.
Source : Toyota
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