Essai : une semaine en Chevy Cruze 2.0 TCDI

Apparue en début d’année, la Chevy Cruze a de suite séduit journalistes et clients. Elle avait également séduit notre essayeur, qui avait eu la chance de la découvrir en primeur au mois de mars dernier. Nous avons aujourd’hui pris en main la version diesel la plus puissante, le TCDI de 150 chevaux.

Fidèles lecteurs du Blog Auto que vous êtres, il n’est plus nécessaire de vous présenter la Chevrolet Cruze, présentée en long et en large par Cédric, et qui fait régulièrement l’actualité dans nos colonnes. Ce qu’on oublie parfois en revanche, c’est que cette Cruze est disponible en version diesel, 2.0 TCDI de 150 chevaux depuis son lancement, rejoint depuis par une déclinaison 125 chevaux de ce même bloc. De quoi lui laisser entrevoir le succès en Europe…enfin presque. Car chez nous, la norme actuelle dans cette gamme (berlines compactes : Mégane, 308, Golf, Octavia,..) se situe plutôt autour des 100 – 110 chevaux, en 1.5l ou 1.6l si possible. Les 2.0l puissants de la Cruze font donc presque figure de «gros» blocs pour nos contrées. Un choix plutôt étrange de la part de General Motors qui disposait pourtant dans sa banque d’organes des éprouvés 1.3 CDTI ou 1.7 CDTI de 90 ou 110 chevaux…et dont la future Astra (reposant sur la même plate-forme) disposera, elle (du 1.7l du moins). Blocs qui offraient en plus l’avantage d’être «bonussés» en France, tandis que la Cruze se contente d’être neutre. Alors peur de cannibalisation sur une Astra en fin de carrière ? Peut-être, d’autant que l’auto ne manque pas de qualités pour effrayer sa cousine, et peut être même, sa descendante (attendue à Francfort, pour rappel).

Pour éviter les redites avec notre précédent essai, je ne vous referai pas une présentation complète de l’auto. Cependant, une des premières choses qui frappent lorsqu’on monte à bord, c’est cette imposante planche de bord et l’habitabilité généreuse dont profitent les passagers. Pour un peu, on se croirait dans une auto de la catégorie supérieure, l’Insignia par exemple.

Contact. Pas de doute, on a bien à faire à un bloc diesel, comme nous le rappelle la sonorité qui s’en dégage. Heureusement, l’insonorisation moteur a été bien travaillée et le bruit ne se fait pas trop présent dans l’habitacle…à l’arrêt du moins. Même constat pour en ce qui concerne les vibrations ou remontées dans le volant, qui n’ont rien à envier aux ténors du segment.

Sur la route, la Cruze profite des 150 chevaux et 320Nm de couple fournis pas le moteur pour s’assurer des accélérations et des reprises plus que correctes. Le problème est que ce couple maximal n’est transmis qu’à partir de 2.000 tr/min et qu’en dessous de 1.700tr/min, il ne se passe, pour ainsi dire, absolument rien. Plutôt gênant ou déroutant lorsqu’il s’agit de se relancer après un virage serré ou au moment d’aborder un dépassement. Mieux vaudra toujours «repasser» un rapport. Le moteur se fait également très présent entre ces deux régime moteur, en émettant un son très rauque, assez surprenant sur une voiture diesel moderne.

En matière de confort et d’agrément de conduite, la Cruze n’est pas en reste. Les suspensions, bien que plutôt raides à l’arrière filtrent assez bien toutes les aspérités de la route, et assurent donc un niveau de confort plutôt correct au passagers, tout en évitant à l’auto de prendre trop de roulis en courbes. Même constat en ce qui concerne l’insonorisation générale puisqu’à vitesse légale, aucun bruit aérodynamique ne se fait entendre.

Côté consommation, Chevrolet annonce 5,6l/100km en cycle mixte. Pour ma part, l’ordinateur de bord indiquait un peu plus de 6 litres/100km à la fin de cette semaine d’essai.

Au quotidien, l’auto se montre fort pratique, en dépit de son architecture tricorps. Le coffre offre une contenance appréciable pour la catégorie (450 litres) et peut au besoin s’étendre grâce à la banquette arrière rabattable en deux parties. La Cruze profite également de l’éclairage «Follow me home» laissant les phares allumés encore quelques instants après l’arrêt de la voiture. Très pratique lorsqu’on rentre très tard chez soi.

Conclusion

Chevrolet réalise donc une belle performance avec cette Cruze. Agréable et bien finie, elle se montre en plus confortable et dynamique sur route. On en attendait pas moins avec 150 chevaux sous le capot me direz-vous.

Quant on voit avec quel brio Chevrolet parvient à nous faire oublier la Nubira, on ne peut qu’attendre avec impatience le remplacement des Nubira SW et Lacetti, aux carrosseries bien plus prisées chez nous, par des déclinaisons de cette Cruze pour que la marque américaine sorte de son anonymat relatif.

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