Depuis le mois de janvier le gouvernement a annoncé la mise en plan d’aide à la filière automobile avec notamment le prêts de 6 milliards à taux réduits pour les deux constructeurs français : Renault et PSA Peugeot Citroën. En contre parties les groupes français maintiennent leur production sur le territoire.
Une aide de 600 millions est également apportée par l’Etat aux équipementiers.
Toutefois « les difficultés au sein de la filière » montrent qu’il faut « aller plus loin que ce qui a été prévu par le Pacte » automobile, a dit Mme Lagarde.
Jusqu’à la fin octobre, le secteur de la sous-traitance aura besoin d’aide pour pouvoir faire face à la crise.
« Il y a sûrement un effort supplémentaire à faire au bénéfice des sous-traitants », a renchéri le ministre de l’Industrie Christian Estrosi.
Au mois de septembre de nouvelles réunions sont fixées avec les différents acteurs du secteur pour faire de nouvelles propositions aussi bien pour les constructeurs que pour les sous-traitants.
Le gouvernement réfléchit à la mise en place d’une commission réunissant les pouvoirs publics, les constructeurs et équipementiers, les sous-traitants, les organisations syndicales et le Fonds de modernisation des équipementiers automobiles (FMEA), a ajouté M. Estrosi.