Rebondissant tel un kangourou sur la « consolidation » qui, selon lui « en train de se produire, alimentée par les difficultés de nombreux acteurs aux Etats-Unis ou en Europe », Faurecia affirme ainsi que le groupe sera « prêt à prendre les opportunités si elles existent ».
Une annonce faite par Yann Delabrière lui-même, à l' »occasion » de la présentation des résultats semestriels du groupe.
Selon lui, « l’atout de Faurecia est d’être leader ou quasi-leader sur chacun des métiers » sur lesquels il s’est spécialisé (sièges d’automobile, échappement, intérieur véhicule, systèmes d’extérieur). Pas d' »éparpillement » en vue, la concentration des énergies est de mise : si recherche de partenariat il y a, « ce sera dans l’optique de faire monter nos parts de marché sur les métiers qui existent », a ainsi affirmé le PDG.
Faurecia, qui est détenu à 71% par le constructeur PSA Peugeot Citroën, « essayera de regarder là où il y a le maximum de synergies industrielles », a-t-il par ailleurs ajouté.
Mais n’oublions pas que même si Faurecia arrive cette année à dégager un flux de trésorerie positif, il devra en consacrer une partie importante au remboursement de sa dette financière, proche de 1,5 milliard d’euros. Les ressources du groupe ne sont donc guère abondantes.
Une situation qui pourrait dissuader d’éventuels partenaires, à moins que ces derniers n’aient le couteau sous la gorge …