L’été au Paul Ricard HTTT : après les Ferrari Days, place aux soirées

Seul Two

Déception donc au niveau du programme affiché par la marque italienne : l’année dernière, le Circuit Paul Ricard avait l’honneur de voir sa piste foulée par le prestigieux cortège du Shell Historic Challenge. Ainsi figuraient un très grand nombre de mythes sur roues parmi lesquelles deux exemplaires de 250 GTO et quantité de 275 Daytona et autres 250 GT SWB ( une auto par ailleurs définitivement installée tout en haut de mon panthéon des plus belles autos au monde, mais ça c’est personnel ). Bref, du rêve à l’état pur dont il fallait se passer pour cette année, tout comme il fallait aussi se passer des monoplaces Formule 1 du programme F1 Corse Clienti rassemblant toutes les ex-moutures de Schumi, Barrichello, Alesi, Prost ou encore Regazzoni.

Un petit pincement au cœur donc pour toutes ces merveilles absentes alors que le public pouvait pour la première fois accéder aux Ferrari Days. A la place, Ferrari autorisait ses clients à venir prendre la piste avec leurs autos mais malheureusement, pas beaucoup de supercars n’ont joué le jeu. Pas de Enzo ni de F50 ou de MC12 à compter mais simplement deux très belles F40 qui n’ont quasiment pas pris la piste, seulement foulée par un exemplaire de la toute nouvelle 599 Fiorano munie du pack HGTE, ainsi que plusieurs Scuderia Coupé et 16M accompagnées de quelques California.

Gros lot de consolation

Heureusement, il y avait quand même largement de quoi se remonter le moral. Les joutes des Challenge 430 Européens et italiens sont toujours aussi animées et on peut compter sur les pelotons groupés de la série pour offrir un spectacle très sympa à observer, même si les enjeux sont évidemment symboliques pour des autos avant tout confiées à des Gentlemen Drivers dotés d’un bon coup de volant. Pour l’anecdote, certains Français se sont d’ailleurs distingués pendant ces course puisque Nicolas Misslin remportait la seconde épreuve du trophée européen et Jean-Marc Bachelier puis Yannick Mallegol s’offraient les manches de la Copa Shell.

Apothéose du week-end, la petite dizaine de FXX aussi présentes sur le tracé provençal. Aucun intérêt sportif puisqu’elles ne disputent pas de course et simplement des sessions de roulage, mais ces engins sont fascinants à voir évoluer. Entre la gueule à faire passer une Audi R15 pour un véhicule civilisé et le son du V12   ( 860 chevaux ) qui n’a vraiment rien de compatible avec les normes acoustiques – toujours plus drastiques – ces monstres sont tout simplement magnifiques à voir rouler. A part peut-être une Zonda R, je n’arrive pas à imaginer quel véhicule pourrait être aussi bestial que ça. A ce sujet, on n’a toujours pas eu le plaisir de découvrir la toute nouvelle 599XX mais il paraîtrait que l’auto serait déjà plus efficace que sa devancière.

Un peu moins de 5000 spectateurs sont venus assister aux Ferrari Days pour braver la température caniculaire. Il reste toujours des choses à améliorer au Paul Ricard de ce coté là ( l’accès aux tribunes et la vision de la piste semblent actuellement insuffisants pour contenter tout le monde ) mais le circuit continue de se mettre en quatre et planche sur toutes les corrections à y apporter.

Pastis nocturne

Dès ce vendredi, le Circuit Paul Ricard lance justement ses soirées estivales. Contre 15 euros l’entrée et de 18 heures à 21 heures, les spectateurs pourront venir prendre part à un grand barbecue organisé avec plein d’activités annexes : karting, animation éco-conduite, Slalom chronométré sur la piste de glisse en Audi TT et surtout,  baptême de la piste 3,8 kilomètres en Audi R8. Je suis curieux de voir ce que ça va donner…

Galerie : Ferrari Racing Days

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Crédit photo : Jean-Marie Farina

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