C’est avant tout de la décoration. Commençons par les sièges. Leurs renforts sont plus proéminents, leurs réglages multiples et le schéma de couleur du cuir différent. C’est ainsi que notre modèle d’essai était affublé d’une sellerie rouge et noire qui n’est pas des plus heureuses. Un peu trop germanique à mon goût, surtout associée à la carrosserie gris métallisée. Je lui aurai largement préféré un extérieur « Botanical Green » et un intérieur « London Tan »…
Puisqu’on en est à ce genre de considérations esthétiques, il semble bon de signaler que Jaguar a prévu deux couleurs spécifiques pour la XFR : un rouge vif dénommé « Salsa » et un bleu électrique « Kyanite Blue ». Deux teintes affichant sans complexe leur sportivité.
Les inserts se parent d’aluminium gaufré et de chêne cendré. Là encore, Jaguar évite les intérieurs bardés de carbone de la concurrence teutonne. Tant mieux ! L’écran vous accueille d’un « R » alors que les compteurs affichent fièrement la mention « Supercharged ». De quoi mettre dans l’ambiance, sportive un peu, distinguée beaucoup.
Avant de démarrer, jetons un coup d’œil sous le capot. Celui-ci, en aluminium, surprend par sa légèreté. On ne voit finalement pas grand-chose du V8, encapsulé qu’il est sous sa protection de plastique noir.
L’intérieur et les multiples réglages du siège invitent à la découverte. Trouver sa position de conduite n’est pas un problème mais prend un certain temps, vu l’éventail de réglages possibles. Confort assuré, la Jaguar XFR fait honneur à son blason.
Cela n’est rien comparé au plaisir de voyager de nuit dans une XF. Certainement une des expériences automobiles les plus agréables qui soit. L’accueil se fait par le bouton à l’éclairage cardiaque, en même temps que s’ouvrent les volets de ventilation dans un ronronnement électrique raffiné. Le V8 s’ébroue doucement sans remontée de vibration. Et une fois parti, l’éclairage d’ambiance bleu très clair vous entoure, et vous choie. Il n’y a pas plus élégante manière pour rouler nocturne…
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