Lorsqu’un véhicule passe inaperçu, une bonne vieille stratégie consiste à le relifter et à lancer toute une campagne marketing autour de votre « nouvelle » voiture. Chez Geely, on va encore plus loin: la seule chose neuve sur cette voiture, c’est sa marque!
Pour rappel, à la base de la Chinese Dragon, il y a la Beauty Leopard.
Geely avait demandé à Daewoo de lui dessiner un clone de Hyundai Coupé autour de son châssis de Geely Haoqing (cousin de la Daihatsu Charade.) Le constructeur le lança en grande pompe en 2003: c’était alors le premier coupé fabriqué en Chine.
En Chinois, le mot « 跑车 » désigne à la fois un coupé, un roadster et une voiture sportive. Geely jouait largement sur les mots. Néanmoins, avec le 3 cylindres 1,0l d’origine Daihatsu sous le capot, il faudra repasser pour le côté « sport ».
Au fil des ans, la Beauty Leopard évolua stylistiquement et techniquement.
Au salon de Francfort 2005, Li Shu Fu (PDG et fondateur de Geely) présenta en fanfare une Beauty Leopard très restylée, la CD (Chinese Dragon.)
La Chinese Dragon arriva discrètement en concession début 2009: 145 ventes en avril.
Alors pour lui donner un coup de fouet, Geely a décidé de l’intégrer à sa marque Gleagle (contraction de « Global Eagle ».)
Elle est disponible avec un 1,5l 93ch ou un 1,8l 112ch. De quoi atteindre respectivement 175km/h et 190km/h. C’est mieux que le 1,0l, mais on reste très loin d’une vraie sportive. Avantage: le prix très doux (86 800 yuans pour la 1,5l et 88 800 yuans pour la 1,8l, soit environ 7 900€ et 8 000€.)
P.S.: notre rédacteur Nicolas Meunier a tenu à rajouter: « Quoi ma Gleagle? Qu’est-ce qu’elle a ma Gleagle? »
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