En effet, la chute est particulièrement rude pour les constructeurs japonais, qui accusent des baisses de ventes supérieures à celle du marché, -41.5% pour Honda, -40,1% pour Mazda ou -40,7% pour Toyota. Nissan est au niveau du marché à -33,1%, Subaru est épargné à -5%, mais Suzuki disparaît du radar à -75%, fleuretant avec la barre des 2.000 exemplaires vendus sur le mois…
A contrario, les constructeurs américains sont quelque peu épargnés, à part Chrysler. Encore que pour ce dernier une chute de 46,9% ne soit pas aussi terrible que ce que l’on pouvait attendre pour un constructeur en faillite. Mais n’oublions pas que les concessionnaires qui ont vu leur franchise annulée bradent littéralement leurs stocks. GM s’en tire bon compte à -29%, et Ford améliore encore ses parts de marché à -25,8%. En Juin, le constructeur de Dearborn risque de gagner quelques clients supplémentaires suite à la faillite de GM. Ford s’offre même quelques petits luxes au passage : la seule marque en positif est Lincoln à +2.4% ; Ford est la première marque sur le marché, devant Toyota et Chevrolet ; le groupe Ford reprend la seconde place à Toyota.
Et les Européens dans l’histoire ? Ils sont globalement du coté des pas trop mauvais résultats. BMW à -27,6, Mercedes à -33,4%, Porsche à -29,2%. Les grands gagnants de l’affaire sont en fait Hyundai (avec Kia) qui s’en sort à -18,7%, et Volkswagen qui limite la casse à -12,5%.
Le classement par modèle laisse le F150 et le Silverado aux deux premières places, mais à quelques centaines d’unités seulement de la Camry. La Ford Fusion fait une belle percée à la septième place, mais la Chevrolet Malibu est à la traine, en 14ème position alors que la vieillissante Impala est sixième… On notera aussi l’entrée fracassante de la Jetta en 19ème place, avec une hausse de ses ventes de 27.6%.