Essais de Subaru diesel, deuxième. Après la Legacy, c’est au tour de l’Impreza d’être testée. Comment est-ce que cette berline compacte au caractère affirmé passe l’épreuve de la « dieselisation »? Tout d’abord, faisons le tour du propriétaire.
Difficile de passer pour un agneau en Subaru Impreza! Profil ramassé, prise d’air sur le capot, ouverture généreuse sur le bouclier, ailes élargies… Elle transpire la puissance.
Surtout dans ce « bleu mica » qui rappelle la fameuse livrée des Impreza de rallye.
Seul l’aileron arrière, quasi-subliminal, est trop discret.
Les amateurs auront remarqué les jantes 17 pouces, les phares aux xenon et le dégivrage des essuies-glaces propre aux version « Sport » et « Club » (en l’occurrence, ici, c’est une « Sport ».)
On aime ou on n’aime pas, mais elle ne laisse pas indifférent. La preuve: en 5 minutes d’embouteillage Parisien, j’ai eu deux « [censuré]! », un « [censuré], la caisse! » et un « allo? Tu devineras jamais ce que j’ai devant moi! »
Alors que d’ordinaire les Japonais, a fortiori Subaru, sont adepte de design consensuels, voir banals.
Néanmoins, à titre personnel, ce qui me gène, c’est que ce soit une 5 portes:
Car jusqu’ici, les Impreza étaient des 4 portes. Du coup, j’ai l’impression qu’il en manque un bout!
L’actuelle Impreza existe également en 4 portes. Il faut alors parler d’Impreza Anesis. Elle n’est pour l’instant disponible qu’au Japon. Elle devrait arriver en Amérique du Nord à l’été. Par contre, elle snobera l’Europe, où les 5 portes ont davantage de succès.
En terme « d’identité Subaru », l’Impreza n’a pas conservé les vitres sans montants. Par contre, on retrouve les 3 vitres latérales.
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