Le constructeur suédois, que son propriétaire américain Ford cherche toujours à vendre, s’est entretenu en ce début de semaine avec le chef du gouvernement belge flamand afin d’aborder la question épineuse de garanties financières. Chez Volvo on semble faire peser dans la balance l’importance du site belge de Gand. Conséquence ? Les autorités politiques suédoises craignent que le filiale européenne du constructeur américain ne privilégie clairement son site belge en cas de soutien pécuniaire.
Ce qu’il n’avait pas obtenu du gouvernement suédois, Volvo le décrochera-t-il en Flandre ? Le 12 mars dernier, le constructeur avançait une enveloppe à venir de 200 millions d’euros prêtés par la BEI sous couvert de garanties assurées par le gouvernement suédois.
Quelques jours plus tard, vote-face des autorités politiques nordiques. Volvo qui cherche un soutien financier s’est donc retourné vers le gouvernement belge Flamand en raison de la présence du complexe industriel de Gand actuellement en charge d’une partie importante de la production des C30, S40, V50, XC60.
Les discussions entre le PDG de Volvo Stephen Odell et Kris Peeters (le chef du gouvernement belge flamand) ont porté sur un soutien financier à hauteur de 200 à 300 millions d’euros auprès de la BEI grâce à des garanties apportées par la Flandre. Aucune précision complémentaire. Chez Volvo on semble donc faire pression directement sur le gouvernement suédois.
Ainsi Stephen Odell a indiqué que le complexe de Gand était stratégique pour l’avenir de Volvo précisant que « des garanties financières belges pourraient influencer les choix du groupe sur l’emplacement et la production des modèles« . La balle est donc visiblement dans le camp suédois pour offrir plus de visibilité aux salariés suédois du site de Torslanda dans la banlieue de Göteborg.
A lire également. Volvo : Geely nie un quelconque intérêt et Volvo : les tribulations d’un Chinois en Suède.
Source : Reuters.