GP de Pau Historique: Légendes urbaines

La cité pyrénéenne peut se prévaloir d’une tradition de grand prix urbains à nulle autre pareille dans l’hexagone. Depuis les années 30, toutes les formules se sont succédées sur la piste béarnaise, et la sauce historique a prise depuis 8 ans. Cette année la touche de Patrick Peter –Tour Auto & Le Mans Classic entre autres- vient donner du lustre et une aura nouvelle à la manifestation. Pau peu paraître éloigné ou excentré, mais le tracé, très technique avec des parties rapides, est inchangé depuis 80 ans. Et le cadre du Grand Prix est tout simplement un régal ! Château observant la scène, parcs boisés et palmiers, funiculaire centenaire, le tout avec la chaîne des Pyrénées enneigés en fond d’écran, peu de lieux peuvent offrir pareil écrin à l’automobile aujourd’hui.

Les plateaux et leurs noms font références aux différentes périodes du circuit. Légende, avec la présence d’une armée mexicaine de Bugatti ou d’une Era particulièrement en forme et généreuse en ricin, Argentin/Pau ou une Brabham BT23 de 67, forcément à l’aise, trouvait sur son chemin une Simca Gordini de 20 ans son aînée, bien décidée ne pas s’en laisser conter, Phil Hill, plateau de sportives d’avant 65 ou une improbable, et fort brillante Skoda de 1949 disputait la vedette à une 250 GT TDF au Colombo très en voix.

Deux autres plateaux ont aussi un place de choix, les formules Junior d’avant 1963 et bien sur les F3 et Formule Ford, historiquement liés au circuit Palois. Les clubs présents ont la possibilité de tourner sur la piste, en dehors des épreuves chronométrées, et des dizaines d’anciennes sont exposés à l’intérieur des paddocks.

Programmé en alternance avec Le Mans Classic par l’organisateur –mais aussi avec celui de Monaco-, le Grand Prix de Pau veut s’inscrire comme un rendez vous urbain incontournable. Le public anglais, venu en nombre, se trompe rarement. Reste à peaufiner des détails d’organisation, étoffer certains plateaux, créer un fléchage de qualité, et encourager la présence de participants avec des véhicules sélectionnés.

Allongé dans l’herbe, à l’ombre des palmiers, en regardant pilotes et automobiles plus attachés au panache qu’a la performance pure, ce GP de Pau historique a du bon. Fasse qu’un week-end tous les deux ans, le miracle se reproduise.

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