Des mois et des semaines après le début des négociations entre les différentes parties, avec à la clef des échecs puis quelques avancées, la direction de General Motors, le Trésor US et les représentants du syndicat des travailleurs unis de l’automobile (UAW) sont parvenus hier à un accord de principe. Les modalités précises de l’accord n’ont pas été dévoilées. Ultime passage obligé pour la validation définitive ? Que les syndiqués de l’UAW votent et ratifient cet accord.
Les deux points principaux qui bloquaient encore étaient donc le coût de la main d’œuvre mais aussi le financement de l’assurance-maladie des retraités de GM. Visiblement donc les trois parties ont trouvé un terrain d’entente. Selon plusieurs médias américains, le syndicat aurait accepté des concessions sur la rémunération de la main d’œuvre et sur le fonds VEBA en charge du financement de la couverture santé des retraités de General Motors.
Cet accord qui ne demande plus qu’une ratification par les syndiqués constitue l’une des étapes de la restructuration profonde de GM avant la date puboit du premier juin. General Motors devra désormais s’orienter efficacement sur une politique concrète de réduction de sa dette obligataire de 27 milliards de dollars. Malgré tout le placement sous le régime de la faillite serait déjà acté à en croire le Washington Post. Dans ce cas, l’administration Obama prendrait au moins 50 % du nouveau GM tout en injectant de nouveau plus de 30 milliards de dollars. A suivre forcément.
A lire également. GM, la fin d’un grand ? Et GM réserve un nom de domaine en vue de la faillite.
Source: Washington Post et Reuters.