Depuis le début du cataclysme frappant le secteur automobile US, des constructeurs des Big Three Ford est indéniablement celui qui résiste le mieux à la crise conjoncturelle. Une preuve parmi d’autres : aujourd’hui encore le constructeur à l’ovale bleu se refuse à demander une enveloppe de soutien financier. Et mieux même malgré le marasme, les dirigeants tablent sur un retour aux bénéfices à court terme soit dans deux petites années seulement. Ceci dit, certaines mesures d’économies ont quand même été prises et appliquées. Mais alors que Chrysler et General Motors avancent des plans de réduction drastique de leur revendeurs, on ne l’entend pas de la même oreille chez Ford.
Constructeur le plus en forme outre-Atlantique, Ford avait déjà anticipé quelque peu une hypothétique baisse des ventes recentrant son réseau sur un nombre de points de ventes moins importants. Dans les dernières années, et précisément depuis 2005, 700 revendeurs du groupe avaient ainsi disparu du territoire américain.
Un chiffre qui ne devrait pas être appelé à grossir à moyen terme comme l’ont déclaré des responsables du groupe au Detroit News. Aucune coupe alors à prévoir sur un réseau encore composé de 3 700 revendeurs à travers la cinquantaine d’états.
Le directeur des ventes de Ford aux USA, James Farley, tacle au passage les choix de ses concurrents General Motors et Chrysler qualifiant leur politique de « abrupte et non raisonnée« . Évidemment au passage, il indique se préoccuper de la clientèle de ces deux marques, lesquelles pourraient alors se détourner de leurs constructeurs fétiches pour « s’orienter vers de nouveaux groupes« . Dont Ford of course…
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Source : The Detroit News.