Alors que le compte à rebours est entamé pour la présentation des plans des repreneurs d’Opel, ce sont deux visions différentes de l’avenir de la marque allemande qui s’affrontent. Magna, en sa qualité de professionnel de la sous-traitance automobile, prévoit un nouvel usage de l’outil industriel.
Ainsi, alors que GAZ mettrait à disposition une partie de ses capacités pour produire en Russie, Magna pourrait être appelé à utiliser les surcapacités d’Opel pour le bénéfice d’autres constructeurs. Une pratique que l’équipementier canadien exploité déjà dans son usine autrichienne de Graz, et qui est aussi employée dans le cadre d’accords ponctuels entre constructeurs réalisant des modèles sur des bases communes, comme l’Opel Agila chez Suzuki ou la Ford Ka chez Fiat.
La plan de Magna ne comporterait par ailleurs pas de fermeture d’usine en Allemagne. Précision géographique de rigueur, puisque les sites Britannique de Luton et Belge d’Anvers seraient pour leur part menacés.
Source : AutomotiveNews