L’association a fêté son quart de siècle, mais la commercialisation d’une Peugeot aux couleurs des internationaux de France a attendu 5 ans. Parée d’une élégante robe verte métallisée, d’une large ouverture sur le toit, d’un peu de cuir blanc et de quelques artifices sportifs, la 205 devenait d’un chic incomparable. La modeste Peugeot renouvelait avec bonheur un genre bon chic bon genre -dans l’esprit de la 4L parisienne– ou la populaire française sait se muer en élégante. C’est une belle réussite commerciale qui prend son envol dès l’année suivante, avec l’incontournable de la série, le cabriolet. Depuis, dès que les rayons du soleil se font plus ardents, le constructeur refait le coup de la Roland Garros. Non sans avoir usé et abusé de l’appellation, n’épargnant que les moulins à café frappés du lion. Au risque d’édulcorer la belle image des débuts, même si bien des constructeurs aimerait pouvoir jouer avec pareille association aussi longtemps.
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