Les Grand Prix historiques sont une espèce en voie de disparition tout comme les circuits historiques qui les hébergent à l’instar du regretté Montlhéry. Est-ce une question de culture ‘Sport automobile’ peu présente en France comparée à celle de nos voisins dévoreurs de Roast Beef ou bien une politique de dénigrement systématique de ce merveilleux sport sous le prétexte fallacieux de l’écologie.
Les raisons de mettre à mort un tel évènement sont nombreuses pour ceux qui considèrent l’automobile comme ni plus ni moins qu’un moyen de déplacement et le double carburateur Weber comme une invention du diable. Nombre d’entre eux ne se soucieront certainement pas de savoir si leur 4×4 familial émet plus de 200g de C02 et auront certainement encore moins étudié leur émissions de Nox mais la nature humaine a parfois des raisons que l’intérêt personnel ne peut ignorer.
Les Grand Prix historiques polluent, font du bruit, empêchent l’accès au centre ville quand ils se déroulent en ville comme c’est le cas pour Pau mais font aussi revivre le temps d’un week-end les plus belles mécaniques du passé, permettent à des gentleman drivers passionés de s’affronter sur la piste et font rêver tous les fans de sport automobile encore autorisés à admettre leur passion… Un week-end par an regroupant le GP de Pau et le GP historique ne semble pas trop demander pour conserver un des derniers GP français en ville (merci James pour la précision dans les commentaires).
Si vous aimez le sport auto historique, rejoignez le groupe facebook de Seb Sarraude pour soutenir le GP de Pau, l’étape suivante pourrait être une pétition à François Fillon, il devrait être sensible à cet appel.
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Source image: vdvgrant.be