Plus d’une vente sur deux a bénéficié d’un bonus

Dès les premiers mois de sa mise en place, le système du bonus / malus a changé la donne. En 2007, seuls 30% des véhicules vendus auraient été éligibles au bonus d’au moins 200€. Sur l’année 2008, la proportion est progressivement montée, pour atteindre près de 45% sur l’année. Dans le même temps, la tranche neutre a été assez peu impactée, passant de 45.4 à 41.3%, la tranche soumise à malus voyant en revanche sa part de marché se réduire comme peau de chagrin, de 24.2 à 14%.

Sur le premier trimestre 2009, la crise n’a fait qu’amplifier le phénomène, selon l’équation « Crise financière + prime à la casse + bonus = plus d’achats de petits véhicules ». Ainsi, 55.4% des véhicules ont reçu un bonus, tandis que seulement 10.7% des véhicules ont été pénalisés par un malus.

Dans le détail, et selon le classement de l’ADEME, 48.2% des ventes sont sous la barre des 120 g (bonus de 700€), 23.4% de 121 à 140 g (en partie avec bonus de 200€), 17.7% de 141 à 160 g (neutre), 8.5% de 161 à 200 g, 1.8% de 200 à 250 g, et seulement 0.4% au dessus de 250 g et donc soumis à l’annualisation du malus.

M. Borloo semble particulièrement satisfait de ce résultat. Un changement qui ne témoigne assurément pas d’une soudaine prise de conscience écologique, mais plus d’un appât du gain…

Source : CCFA

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