Essai Alfa Romeo Mi.To – 1/4 – Présentation

Avec l’Alfa Mi.To grâce à sa splendide ligne de mini 8C, Fiat compte bien réclamer sa part du gâteau du marché des petites citadines branchées. Reste à savoir si elle est plutôt le corbeau dont le ramage se rapporte au plumage ou  si elle est au contraire la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf…

La Mi.To est l’une des armes de reconquête d’Alfa Romeo. Une reconquête nécessaire, car après une période faste qui a suivi le lancement réussi de la 156, la marque est à nouveau en difficulté avec une 147 à bout de souffle, une 159 à la peine et un duo de Spider / Brera qui restent confidentiels. La marque au trèfle a pour objectif, fixé par Sergio Marchione de passer le cap des 300.000 unités par an, partant des quelques 145.000 actuellement. La Mi.To est le premier modèle de cette reconquête, et la marque n’a pas lésiné pour donner naissance à la première entrée de la marque dans ce segment des citadines branchées.

Un segment qui est né avec la Mini en 2001, et la Mi.To semble bien en reprendre la recette. Une ligne unique, une personnalisation exacerbée, et un rapport prix / prestation plutôt discutable… Pour donner naissance à cette baby Alfa, longtemps baptisée Junior, Fiat n’est pas parti d’une feuille blanche. C’est en effet les dessous de la Grande Punto que l’on retrouve sous les jupes de la Milanaise, mais en ce qui concerne la carrosserie, bien malin qui peut faire le rapprochement. N’ayant pas de réel antécédent à évoquer, l’équipe de Frank Stephenson s’est inspirée sans honte des lignes de la 8C Competizione, avec un résultat qui fait tourner les têtes dans la circulation, passants, autres conducteurs ou agents de la maréchaussée…

Calandre en amande assez basse, phares agressifs au bout du capot sculpté, ailes gonflées, feux arrière ronds, la petite Alfa se la joue sportive. Elle soigne aussi les détails, et en profite pour en rajouter sur le catalogue des options : cerclage des phares et des feux, chromes abondants, large choix de jantes, jusqu’aux portes sans cadre pour ajouter à l’exclusivité. Cela dit, les photos ainsi que sa découverte sur salon sont très flatteuses, mais la Mi.To s’en sort un peu moins bien dans le trafic quotidien, la faute à des proportions moins équilibrées que la Mini, essentiellement dans son rapport hauteur / largeur.

Le lancement de la Mi.To se fait avec une gamme qui s’est rapidement complétée pour les groupes motopropulseurs. Une entrée de gamme presque sous-motorisée avec le 1.4 atmosphérique de 78 ch, puis deux versions du 1.4 T-Jet : 120 ou 155 ch, et deux motorisations diesel proposées : 1.3 JTDm de 90 ch et  1.6 JTD : de 120 ch. Pour notre essai, nous avons eu l’occasion de prendre le volant d’une version 1.4 T-Jet 155 ch, en version haut de gamme Selective quasiment full-options… De quoi porter la note aux environs de 26.000 euros…

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Essai Alfa romeo Mi.To – 2/4 – A bord

Essai Alfa romeo Mi.To – 3/4 – Sur la route

Essai Alfa romeo Mi.To – 4/4 – Conclusion

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