Essai Citroën C3 Picasso HDI 90

 Je ne vais pas vous refaire de présentation globale de la voiture puisqu’elle vous a déjà été faite sur le Blog Auto par Nicolas Meunier. Passons donc directement derrière le volant et mettons nous en route. Ce 1.6 HDI de 90 chevaux constitue l’offre d’entrée de gamme des motorisations diesel puisqu’il est épaulé par la variante 110 chevaux. A froid, le moteur claque un peu et se fait assez présent dans l’habitacle. L’insonorisation moteur aurait d’ailleurs mérité d’être un peu plus soignée.

 

En ville, le moteur s’avère suffisant pour emmener le petit monospace. Celui-ci se révèle agréable à conduire et dispose d’un rayon de braquage permettant de se faufiler aisément même dans les passages étroits, bien aidé dans sa tâche par une direction fortement assistée. Sur route, le poids de l’auto se fait ressentir et les 90 chevaux ne sont évidemment pas de trop pour emmener les 1.364 kilos de cette version. Néanmoins, une fois que l’on s’est accomodé à son « fonctionnement », ce C3 Picasso se montre un agréable compagnon de voyage en adoptant une conduite souple. En revanche, il ne faut rien espérer en tirer en conduite dynamique. En effet, si le comportement reste tout à fait sain et sécurisant, les suspensions sont totalement dédiées à la cause du confort (ce qu’elles font fort bien d’ailleurs) mais ne parviennent pas à contôler suffisamment les mouvements de caisse, notamment la prise de roulis. La boîte de vitesse ne s’est pas avérée accrocheuse comme sur la version 110 chevaux essayée précédemment, et s’est même plutôt montrée précise et agréable. Sur autoroute enfin, on aurait aimé un sixième rapport, ce qui aurait permis au moteur de redescendre sous les 2.500 tours à vitesse constante de 130km/h et ainsi d’économiser tant le carburant que nos oreilles !

Pour le reste, le C3 Picasso jouit d’un habitacle à la finition très soignée mais comme souvent chez Citroën, quelques défauts d’ergonomie viennent gâcher la fête. Dans le cas présent, il s’agit des commandes du régulateur/limiteur de vitesse et de l’autoradio, situées sous les commodos de phares/clignotants et essuie/lave glaces de part et d’autre du volant. De par le dessin de celui-ci, ils deviennent totalement invisibles pour le conducteur en ligne droite. Plutôt gênant pour activer le cruise control sur autoroute lorsqu’on en connaît pas le fonctionnement. Heureusement, leur utilisation se montre très intuitive…

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Merci à Nicolas Meunier pour les photos !

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