Le conducteur du jour: bourgeoisie Italienne

Les Champs Elysées débordent de supercars, de GT et de SUV bling-bling. C’est un défilé de m’as-tu-vu, qui parcourent l’avenue en long et en large, sono à fond et vitres ouvertes. Mais les Bentley et les Porsche Cayenne, ça va 5 minutes. Pour un peu d’originalité, il faut parcourir les petites rues adjacentes. On y trouve également quelques anciennes qui roulent au quotidien, comme cette Lancia Flavia coupé de 1964 « dans son jus ».

La Flavia a débuté en 1960 et Lancia traversait alors une période de transition, avec l’absorption par Fiat. La marque cultivait l’originalité, ainsi la Flavia inaugure à la fois la traction avant, les freins à disques et le moteur 4 cylindres à plat. Autant de premières transalpines. Celle-ci est équipée du 1800 80ch qui arriva en 1963 (avant elle n’était équipée que d’un poussif 1500.)

Les dérivés sont confiés à des carrossiers indépendants: le coupé « normal » (qui illustre cet article) à Pininfarina, le cabriolet à Michelotti et le coupé Sport à Zagato.

La Flavia subira un lifting, puis elle deviendra la « Lancia 2000 », moins fantasques et plus Fiat. Sa production s’est arrêtée en 1972.

En 3 ans de « conducteur du jour », j’avais croisé peu de propriétaires lors des photos. Généralement, j’avais droit à des grognements accompagnés de grands gestes signifiant: « Dégage! » Ici, le propriétaire s’est manifesté, il m’a laissé prendre des photos et il était intarissable. Il a souligné plusieurs fois que c’était une voiture « bourgeoise » et non « sportive ». Pourtant, il possédait cette voiture depuis peu et jusqu’ici il était davantage « Peugeot ».

A lire également:

Rétromobile 2009: Lancia Aurelia B24

Brève rencontre: Lancia Bonneuil

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *