La remplaçante de la Matiz, après avoir brillé par son absence du salon de Detroit, fait donc sa première apparition officielle lors du salon de Genève. La Chevrolet Spark se concrétise officiellement plus de deux années après la première vision du concept Beat. L’ambition de Chevrolet n’est nullement mystérieuse : se tailler une petite part du gros gâteau des petites citadines dynamiques. Mais entre s’ouvrir l’appétit et manger à sa faim…
Moins cotée (avant même son lancement) que ses diverses adversaires du segment, la Chevrolet Spark misera sur deux points pour tenter de rabattre la clientèle vers elle en misant sur des petits moteurs à savoir deux moteurs 4 cylindres de 1.0 et 1.2 dont on peut très logiquement attendre d’excellents chiffres quant au niveaux de consommation et d’émissions de CO2. Elle s’appuie également sur un petit gabarit et une longueur de 3,6 mètres soit une petite hausse par rapport à la Matiz.
Lignes tendues, bouille sympathique (et une teinte de carrosserie sur le modèle dévoilé à Genève qui devrait plaire aux plus jeunes avec un petit côté Skrek !), la Chevrolet Spark misera également sur un tarif agressif pour s’imposer sur un segment ultra-concurrentiel. Un prix d’appel flirtant avec la barre des 9 000 euros serait ainsi une arme de séduction massive supplémentaire.
Taillée et produite pour un usage résolument citadin, la Chevrolet Spark devrait débarquer entre la fin de l’année et le début 2010 sur le catalogue Chevrolet en rempalcement de la Matiz. Certitude quasi acquise, le modèle qui sera également commercialisé aux USA devrait séduire davantage de clients européens qu’américains.
A lire également. La Chevrolet Spark arrive.