Frêle et campée sur des pneus pour le moins étroits, l’Elite est la première Lotus de ville et de route. Derrière la fragilité et la finesse du dessin, le petit coupé Lotus est une véritable voiture de sport, qui obéit à l’impératif de légèreté, cher au fondateur de la marque. Toute virilité automobile façon « size does matter » est évidemment rejeté, comme la débauche de bois, de chrome et de cuir, pourtant spécialité des productions de la perfide albion. Sans artifice, elle dégage un charme singulier. Il n’y a alors rien d’étonnant à la retrouver dans le Top 10 des plus belles voitures. Moins caricaturale qu’une Seven, son apparence monacale cache de belles performances et la possibilité d’être –théoriquement- utilisable au quotidien. Une idée reprise par l’Elan, puis l’Elise bien plus tard.