Les grandes agglomérations françaises mènent un politique indépendante de limitation de vitesse sur leurs rocades périphériques. 80, 90, 110 au choixLagglomération toulousaine avait fait le choix du 90km/h au lieu de 110km/h cet été, une mesure destinée à limiter la pollution, mais aussi a fluidifier le trafic et éviter les engorgements aux sorties du périphérique.
La Dépêche du midi consacre un dossier à cette mesure qui prend fin avec la rentrée des classeset son bilan est pour le moins médiocre !
Quatre alertes pollution ont été signalés cet été, contre deux en 2003, année autrement plus chaude Le bilan routier nest guère plus flatteur avec cinq fois plus de camions impliqués dans des accrochages. Les poids lourds limités eux aussi à 90km/h se retrouvant deux fois plus souvent sur la voie centrale !
Bref, bilan sécurité et pollution discutable, au moins lagglomération a t-elle eu le mérite de tester pour juger. Au-delà de lexpérience locale, se pose la question de la pollution automobile, réelle et incontestable, mais sur laquelle on attend un débat adulte autre que ces prêches ou guérillas menés par des lobbystes de tous poils… Le constat sur la limitation est lui aussi éloquent. Loin de luniformité simplificatrice, ou de l’individualisme exacerbé, il semblerait que la modularité soit gage de vigilance et de sécurité