La FIA qui prône la sécurité à tout va n’a rien voulu savoir. Elle a refusé d’écouter les patrons d’écurie et la direction de Michelin des dangers liés aux pneumatiques dans le banking. Les règles sont les règles, peu importe l’accident de Ralf Schumacher, les pneus doivent être homologués à l’avance et pas question d’installer une chicane dans le banking, de plus, on n’argumente pas avec la FIA…
Les patrons d’écurie ont pourtant prévenu la FIA: pas de Grand Prix pour eux si la vie des pilotes est en danger. On aurait pu croire jusqu’à la dernière minute que c’était du bluff, mais les pilotes, Jarno Trulli en tête, ont tenu bon face à une FIA toujours plus inflexible. Le Grand Prix est donc un pastiche de course automobile ou le blason de Ferrari présumé vainqueur ne sera pas forcément redoré. On aurait pu penser que Michael Schumacher aurait soutenu les autres pilotes, ne serait-ce que par respect pour son frère rescapé d’un accident à grande vitesse, mais le championnat est le championnat et tous les points sont bons à prendre, même si, à vaincre sans péril on triomphe sans gloire.
Les Etats Unis commençaient à se passioner pour la F1, y aura-t-il un autre Grand Prix à Indianapolis? La parole est à vous, et subsidiairement, à Max Mosley et Bernie Ecclestone.
Crédit image : Ferrari
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