Great Wall retire son intérêt pour l'usine Nissan d'Espagne
Great Wall Motor a retiré son intérêt pour le rachat de l'usine principale de Nissan à Barcelone, laquelle devrait fermer d'ici la fin de l'année, ont annoncé lundi les syndicats du constructeur automobile chinois.
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Le sort d'environ 1 600 salariés de Nissan en suspens
Quelques semaines à peine avant la fermeture prévue des trois usines Nissan à Barcelone, la décision est un coup dur pour les autorités et laisse en suspens le sort d'environ 1 600 emplois directs, car Great Wall était le principal candidat au rachat du plus grand des trois sites.
La semaine dernière encore, la ministre de l'Industrie, Reyes Maroto, avait déclaré s'attendre à une "réponse positive" du constructeur chinois d'ici le 17 décembre lors d'une réunion sur l'avenir des usines.
Son ministère avait fait une proposition améliorée à la société chinoise après qu'elle aurait remis en cause son intérêt initial pour l'usine.
Les trois usines Nissan de Barcelone emploient environ 3 000 personnes directement et 20 000 indirectement. Mais seuls 1 600 emplois directs sont en jeu, le reste des employés devrait bénéficier en effet de retraites anticipées et d’autres mesures, indiquait une source syndicale en octobre dernier.
Pourparlers Nissan / Great Wall annoncés en octobre 2021
En octobre dernier, les autorités espagnoles et Nissan avaient annoncé qu’ils allaient entamer des pourparlers avec la société chinoise Great Wall Motor au sujet d’un éventuel rachat d’une usine du constructeur automobile japonais à Barcelone, laquelle devrait fermer ses portes en décembre.
Les autorités nationales et régionales, ainsi que Nissan, avaient également choisi le constructeur espagnol de motos électriques Silence et la société d’ingénierie locale QEV Technologies – qui dirige un centre de production de véhicules électriques intégré par les fabricants suédois Inzile et Volta – pour négocier le sort de deux usines plus petites.
Great Wall souhaitait davantage de soutiens financiers
GWM souhaitait davantage d'aides publiques (il lui était initialement proposé 100 millions d'euros) arguant que l'usine est insuffisante pour couvrir ses plans de production en Europe.
Des plans que la société elle-même a modifiés par rapport à ce qu'elle avait initialement annoncé, doublant sa production prévue de 150 000 à 300 000 véhicules par an.
L'investissement initial que l'entreprise chinoise souhaitait réaliser était de 200 millions d'euros, un montant très faible pour un constructeur du secteur automobile. Des sources gouvernementales ont déclaré que Great Wall avait indiqué que l'usine de Nissan située dans la zone de libre-échange ne lui convenait pas et qu'ils préféraient construire une nouvelle usine plus grande.
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Pour résumer
Great Wall Motor a retiré son intérêt pour le rachat de l'usine principale de Nissan à Barcelone, laquelle devrait fermer d'ici la fin de l'année, ont annoncé lundi les syndicats du constructeur automobile chinois.