Comme nous vous l’indiquions récemment, Tesla devrait ouvrir son réseau de super chargeurs à tous les constructeurs. Volonté d’ouvrir le marché pour doper l’essor des véhicules électriques … ou, avant tout, au final, une très juteuse affaire ? C’est ce que laisse entendre le célèbre établissement financier Goldman Sachs en faisant les comptes …
Réservés à l’heure actuelle aux seules voitures produites par Tesla, les superchargeurs devraient s’ouvrir à d’autres constructeurs d’ici la fin de 2021.
Goldman Sachs évalue les potentiels revenus générés par l’ouverture du réseau de Tesla
Goldman Sachs a ainsi tenté d’évaluer les revenus qui pourraient être encaissés par Tesla grâce à l’ouverture de son réseau de superchargeurs. Une somme loin d’être anodine …
Confirmée récemment par Elon Musk, dans un tweet, l’accès aux équipements du constructeur par des véhicules produits par d’autres groupes automobiles, pourrait lui permettre d’engranger centaines de millions de dollars de revenus supplémentaires chaque année.
479 millions de dollars par an pour Tesla selon Goldman Sachs (scénario de base)
Goldman Sachs a ainsi établi plusieurs scénarios. Tenant compte des quelque 25 000 superchargeurs déployés par le constructeur sur toute la planète, l’établissement financier a établi différents scénarios.
Dans le cadre d’un premier scénario « de base », tablant sur 5 recharges par superchargeur et par jour, Goldman Sachs projette un chiffre d’affaires de 479 millions de dollars par an.
Une estimation de recettes qui pourrait être revue à la hausse si Tesla décidait d’appliquer un tarif plus élevé pour les propriétaires de véhicules non produits par la firme d’Elon Musk, ce qui en toute logique, devrait très probablement être le cas.
Des revenus avoisinant ceux issus de la vente de véhicules
Dans un scénario plus large, tablant sur un réseau de 500 000 superchargeurs et un niveau de fréquentation élevé, Goldman Sachs estime même que Tesla pourrait générer plus de 25 milliards de revenus via l’extension de l’accès à son niveau de recharges.
A comparer aux 31,5 milliards de dollars de chiffre d’affaires générés par le constructeur durant l’année 2020.
Notre avis, par leblogauto.com
Les services et activités annexes réalisés par Tesla lui permettront-ils au final d’assurer une rentabilité qu’il a peiné à atteindre ?
Rappelons que ce n’est qu’en 2020 que le constructeur a pu réaliser un bénéfice net sur une année entière, ce dernier s’établissant à 721 millions de dollars.
Cependant, tenait alors à préciser le site Carscoops, ce – premier - bénéfice avait pu voir le jour surtout grâce à la vente de crédits de CO2 à d'autres constructeurs …. la croissance des ventes de voitures dans le monde étant loin de permettre à elle seule d’atteindre un telle performance.