Après de premières informations en fin d'année dernière, Nio revient à présent sur son arrivée en Europe, via la Norvège. Ce sera dès cet été avec l'ES8, et ce sera aussi la première fois que la marque vend ses modèles hors de Chine. Le plan comprend aussi l'établissement d'un réseau d'échange de batteries. 

Nio, la start-up chinoise la plus importante en matière de véhicule électrique par l'étendue de sa gamme comme par ses volumes, arrive donc bien en Europe cette année. Cet été même. L'approche reste toutefois encore prudente, et les dirigeants ont choisi de se concentrer sur la Norvège en 2021. Petit marché par la taille oui, mais où les ventes de véhicules électriques dépassent les 50%. Et donc une opportunité pour installer une tête de pont.

Les commandes du grand SUV ES8 seront donc ouvertes en juillet, et les premières livraisons sont attendues en septembre. Quelques mois plus tard arrivera la berline ET7. Il faudra sans doute attendre 2022 pour les ES6 et EC6, et 2023 pour la plus petite berline ET5 qui doit être présentée dans quelques mois.

La plus grande interrogation concernait le système d'échange de batterie, clef du développement de la marque en Chine. Et oui, Nio compte bien déployer ce système en Norvège, et en Europe. Quatre stations doivent ouvrir dès cette année en Norvège, complétées par un réseau de charge rapide, et une offre pour l'installation de bornes de recharge au domicile des clients. Quant au point de vente, les Nio House, la première ouvrira à Oslo cet été, et trois autres suivront dans les grandes villes du pays d'ici fin 2022.

Et le reste de l'Europe ?

Nio rest pour le moment coi que le détail du reste de l'Europe. L'Allemagne apparaît comme un des principaux candidats à la seconde phase, avec la France ou les Pays-Bas. La Grande-Bretagne également, mais pour l'heure Nio n'a pas encore présenté ses modèles avec volant à droite. Dans tous les cas, pour tous ces pays, ce sera au mieux à partir de l'été 2022, ou en 2023.

Notre avis par Leblogauto.com

Les constructeurs chinois étaient il y a peu encore assez réticents à investir un marché européen saturé et réputé difficile. Mais les perspectives de croissance du marché du véhicule électrique changent la donne. Surtout pour les start-ups qui espèrent bien profiter d'un "effet-Tesla" et vanter technologie, modernité, différence par rapport à l'establishment... Le tout en sachant que les produits de Nio n'ont pas à rougir face à ceux des constructeurs européens en matière d'équipements ou de prestations...