Jaguar retouche (un peu) son E-Pace
Si extérieurement le gros félin ne change pas trop, c'est surtout une mise à jour technologique que reçoit le Jaguar e-Pace avec une hybridation PHEV et du MHEV FlexFuel (Superéthanol E85).
Si extérieurement le gros félin ne change pas trop, c'est surtout une mise à jour technologique que reçoit le Jaguar e-Pace avec une hybridation PHEV et du MHEV FlexFuel (Superéthanol E85).
Pour distinguer un E-Pace première phase de ce nouveau Jaguar E-Pace, il faudra être spécialiste ou se rappeler que les feux avant changent. En effet, la signature lumineuse diurne passe au "Double J" et on peut choisir en option la technologie "Pixel LED" plus lumineuse que le "simple" LED. Différents niveaux de technologies LED sont disponibles selon les niveaux de finition. La voiture analyse ce qu'il y a en face d'elle et adapte l'éclairage via des segments de LED pour un éclairage maximal sans éblouir (en théorie) les autres.
Sinon, le bouclier est légèrement redessiné, de même que la grille de calandre. A l'arrière aussi les modifications esthétiques sont très limitées. C'est surtout les dessous qui changent avec une nouvelle architecture transverse qui donne au Jaguar E-Pace plus de réactivité et d'agilité selon le constructeur.
L'intérieur, lui, est revu dans les détails avec un nouvel écran 11,4 pouces incurvé (!). Il intègre la dernière version du système d'info-divertissement Pivi Pro, plus connecté, et est traité anti-reflet et théoriquement anti-traces de doigts. D'autres détails changent comme le sélecteur de vitesse (plus bas qui permet un accès plus simple au vide-poche devant lui), les matériaux employés, ou les boutons de la console centrale (qui passent de 3 à 2 seulement pour les réglages de la climatisation).
Revenons à la nouvelle architecture transversale. Elle permet de loger les motorisations électrifiées dans ce Jaguar, mais également de revoir les points d'ancrage des moteurs et des suspensions pour, selon Jaguar, une meilleure filtration des vibrations. Au final, il n'y a plus qu'un seul moteur purement thermique, le 4 cylindres turbo Diesel de 2 litres et 163 chevaux. Il est accouplé à une boîte à 6 vitesses et est une pure traction.
Sinon en Diesel, le même 4 cylindres peut être MHEV (mild hybrid) pour une consommation et des émissions de CO2 moindres. Là, il est accouplé à une boîte automatique à 9 rapports, en 4 roues motrices (4RM), 163 ou 204 chevaux.
Du côté des essence, le petit 3 cylindres essence turbo de 160 chevaux avec boîte auto 8 rapports en traction MHEV est l'entrée de gamme essence. La gamme est complétée par le 4 cylindres turbo MHEV accouplé à la boîte auto 9 rapports en 4RM décliné en 200, 249 et 300 chevaux. Dans le système MHEV, une petite batterie lithium-ion 48 volts récupère l'énergie à la décélération et la restitue via un starter-générateur qui aide un peu le moteur thermique. A noter donc que le P200 MHEV est disponible en FlexFuel. Il peut ingurgiter du Superéthanol E85, mais aussi du E10, E7/E5, SP95, SP98...
Enfin, au sommet, on trouve le 3 cylindres turbo (argh) PHEV de 309 chevaux (thermique+électrique) avec une boîte 8 rapports, toujours en 4RM. Ce P300e PHEV a le 3 cylindres plutôt que le 4. Jaguar argue que le 3 cylindres aluminium est 33 kg plus léger que le 4 cylindres et est capable de sortir 200 chevaux. A l'arrière, un moteur électrique de 80 kW (109 ch) aide le thermique pour des performances en ligne droite intéressantes : 0 à 100 km/h en 6,5 secondes. Officiellement, et grâce au WLTP biaisé, ce P300e PHEV est homologué (WLTP Mixte) à 44 g/km et à partir de 2 l/100 km. La batterie lithium-ion de 15 kWh permet de faire théoriquement 55 km en 100% électrique sur une charge.
Si extérieurement le gros félin ne change pas trop, c'est surtout une mise à jour technologique que reçoit le Jaguar e-Pace avec une hybridation PHEV et du MHEV FlexFuel (Superéthanol E85).
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