Une augmentation de capital pour financer de lourds investissements
Au cours d'hier soir à la clôture, cette augmentation de capital représenterait environ 10 millions d'actions, ou 1,1% du capital.
A noter que cette opération voit le jour alors que le constructeur a – comme annoncé précédemment - divisé par cinq lundi la valeur nominale de son action.
A l’heure actuelle, le constructeur a pour objectif d’accroitre massivement la production de ses modèles actuels et procède actuellement à la construction de nouvelles Giga Factory près de Berlin, en Allemagne, et d'Austin, au Texas.
Le fougueux Elorn Musk a également d‘autres projets phares dans sa besace : le lancement de lancer de nouvelles gammes de véhicules, dont un semi-remorque Tesla Semi et un pick-up aux lignes pour le moins futuristes répondant au doux nom de Cybertruck.
Tesla souhaite renforcer son bilan
Via cette opération, le constructeur souhaite également renforcer son bilan. Au-delà du financement de ses nouveaux investissements, Tesla a besoin de cash pour financer les besoins généraux de l'entreprise. Fin juin, la société disposait de 8,6 milliards de dollars de liquidités.
Reste à savoir toutefois, quelle somme le constructeur sera au final en mesure de lever.
Un groupement de grandes banques internationales, telles que Goldman Sachs, Bank of America Securities, Morgan Stanley, Credit Suisse, Citigroup ou encore BNP Paribas, agira comme agent et recevra jusqu'à 0,5% des bénéfices de l'opération.
Aucune date n’a été fournie à l’heure actuelle concernant une éventuelle date limite pour la réalisation de l’opération.
Notre avis, par leblogauto.com
Certains analystes s’interrogent sur l’opportunité d’une telle opération. Estimant notamment que Tesla n’a pas à l’heure actuelle besoin d’une telle somme.
En 2019, Elon Musk avait assuré à plusieurs reprises que le constructeur n'aurait pas besoin de lever de fonds pour ses – forts onéreux - projets de développement … ou pour rembourser sa dette. Ce qui pourrait ne plus être le cas ?
A noter également que début juin, des rumeurs faisaient état d’une collaboration entre Londres et Tesla en vue de trouver un emplacement pour bâtir un site du constructeur sur le territoire britannique.
Un article publié dans Property Week affirmait alors que le ministère du Commerce international (DIT Department for International Trade) britannique recherchait un emplacement de près de 400 000 mètres carrés pour Tesla afin de construire une «usine de recherche, de développement et de fabrication de véhicules électriques (EV)».
Quoiqu’il en soit, en milieu d’après-midi à Wall Street, le titre reculait de 0,35% après avoir grimpé d'environ 8% dans les échanges avant l'ouverture des marchés américains.
Sources : Reuters, Tesla, AOF