- Motorisations essence et diesel avec micro-hybridation, hybride ou hybride rechargeable
- Empattement court ou long selon les pays
|
L'heure de la maturité pour le Tucson ? Avec sa quatrième génération, le SUV compact de Hyundai semble vouloir clairement s'imposer aux avants-postes du segment, et non plus dans le "ventre mou". La précédente génération n'était pas dénuée de qualités, mais son style restait assez discret. Et son offre d'équipements, bien que satisfaisante, n'en faisait pas un modèle d'innovation ou de modernité.
C'est bien sûr en premier lieu par son style qu'il se démarque. Sa face avant d'abord où la séparation calandre optique est plus que jamais abolie par l'intégration des feux de jours dans la grille. On aime ou pas, mais c'est clairement l'élément dominant du style du Tucson. Les flancs travaillés, le jonc chromé qui vient dynamiser la chute de pavillon ou encore les feux arrière participent aussi à l'ensemble. Du coup, le Tucson semble donner un sérieux coup de vieux aux Rav4, CR-V et consorts. On note en revanche l'absence d'essuie-vitre visible à l'arrière.
Mais Hyundai ne s'est pas contenté de soigner la forme. Sur le fond, le Tucson se fait un peu plus habitable tout en ne prenant que 20 mm sur sa longueur (4500) et 15 sur la largeur (1865). Pour les pays plus exigeants sur ce point, il passe à la version à empattement long (4630 mm de long et 2755 mm d'empattement contre 2680). Soit dans ce cas la Corée du Sud, la Chine et les Etats-Unis. Pas de banquette coulissante au programme pour lui, mais un fractionnement en 3 parties 40/20/40 quand même. Pas de version 7 places non plus, même pour la version longue. Les occupants des places arrière profiteront de sièges chauffants (places latérales), d'une climatisation à 3 zones et de prises USB. A l'avant, la planche de bord arbore un tout nouveau format pour le constructeur, avec un double cockpit structuré autour d'une console centrale assez haute. L'écran 10"25 redescend sur la façade centrale et s'intègre à de des commandes entièrement tactiles. L'écran de l'instrumentation se passe quand à lui de visière dans la tendance du moment. La ventilation se fait via des buses classiques, et une diffusion indirecte. Les sièges sont chauffants, et ventilés ce qui reste plutôt rare sur le segment. Le confort sera aussi soigné avec l'apparition d'une suspension pilotée en option.
Le Tucson met donc à jour ses équipements. Avec un système multimédia connecté (calcul des itinéraires via le cloud, navigation dernier kilomètre transférée sur le téléphone, lequel pourra renfermer une clef virtuelle...). Puis des aides à la conduite au meilleur niveau du segment : régulateur de vitesse contextuel connecté à la navigation, maintien au centre de la ligne, mode autoroute combinant les deux précédents équipements, surveillance d'angle mort avec intervention, alerte de véhicule ou vélo en approche à l'ouverture de porte, caméra d'angle mort, alerte de démarrage du véhicule précédent en bouchon...
Reste les moteurs, avec une offre assez complète. On compte ainsi des moteurs essence, essence avec micro-hybridation 48V, diesel, diesel avec micro-hybridation, essence hybride et essence hybride rechargeable. En Europe, on ne trouvera que deux moteurs d'entrée de gamme sans électrification, le 1.6 Turbo essence 150 ch et le 1.6 Turbo diesel de 115 ch, tous deux en boîte manuelle et traction. La micro-hybridation 48V est proposée sur le 1.6 Turbo essence 150 ch (traction, boîte manuelle 6 ou double embrayage 7 rapports, traction), sa version 180 ch en traction / boîte manuelle ou transmission intégrale / boîte double-embrayage. Cette technologie est aussi présente en diesel sur le 1.6 136 ch, boîte double-embrayage uniquement en 2 ou 4 roues motrices. Notons que hors d'Europe un 2.5 essence 190 ch avec boîte auto 8 rapports ou un 2.0 diesel 186 ch (Corée) sont aussi proposés. Pour résumer l'offre en Europe :
ESSENCE |
Type | 4 cylindres en ligne – 1.6 Turbo injection directe |
| | Micro-hybridation 48V |
Puissance (kW) | 110 | 110 | 110 | 132 | 132 |
Puissance (ch) | 150 | 150 | 150 | 180 | 180 |
Boîte de vitesses | Manuelle 6 | Manuelle 6 | Double-embrayage 7 | Manuelle 6 | Double-embrayage 7 |
Roues motrices | Avant | Avant | Avant | Avant | Intégrale |
| | | | | |
| | | | | |
DIESEL | | |
Type | 4 cylindres en ligne – 1.6 Turbo injection directe | | |
| | Micro-hybridation 48V | | |
Puissance (kW) | 85 | 100 | 100 | | |
Puissance (ch) | 115 | 136 | 136 | | |
Boîte de vitesses | Manuelle 6 | Double-embrayage 7 | Double-embrayage 7 | | |
Roues motrices | Avant | Avant | Intégrale | | |
Et ce n'est pas fini. Le 1.6 Turbo essence se décline aussi en version hybride. Ses 180 ch sont complétés par un moteur électrique de 44 kW / 60 ch, pour un total de 230 ch et 350 Nm. Le tout avec une boîte automatique 6 rapports en traction comme en 4 roues motrices. Et l'année prochaine arrivera le Tucson hybride rechargeable, toujours avec la base du 1.6 Turbo mais 265 ch au total.
Notre avis, par leblogauto.com
Ce Tucson semble cocher beaucoup de cases pour séduire les clients : style, habitabilité, équipements, sécurité, motorisations... La précédente génération moins osée rencontrait déjà le succès. Celle-ci pourrait clairement améliorer son score...