Essai Mini Cooper SE de 184 ch
Dans un monde automobile qui s’électrifie de plus en plus, la Mini Cooper SE fait son entrée. Nous en avons pris le volant entre Marseille et Le Castellet.
Dans un monde automobile qui s’électrifie de plus en plus, la Mini Cooper SE fait son entrée. Nous en avons pris le volant entre Marseille et Le Castellet.
« Vous voulez quelle couleur ? » Nous avons donc jeté notre dévolu sur ce vert si caractéristique. Cette Mini Cooper SE, rien ne la différencie vraiment de son équivalente thermique, au logo près. Sauf si vous posez l’œil sur le coffre ou la calandre avant, dur de la remarquer dans la circulation juste en la regardant.
Et c’était exactement ce que voulait le constructeur d’origine britannique. Tant mieux, ce serait dommage de trop dénaturer le look de cette Mini Cooper SE. Il s’agit de ne pas dépayser les aficionados. Nous, on craque toujours autant pour les feux arrière reprenant le design de l’Union Jack. Finalement le plus notable se voit au niveau de ce qui se passe derrière la trappe à essence.
Y-a-til plus de différences à l’intérieur ? Pas vraiment. Et là aussi, il ne fallait surtout pas transformer ce qui fonctionne. On remarquera principalement l’instrumentation très spécifique derrière le volant. Autour d’un écran couleurs s’articulent des informations rétroéclairées. Le tout surplombé d’une vitre amovible avec vision tête haute. L’habitabilité demeure identique (coffre 211 l), malgré la position des batteries en partie sous la banquette.
Pour le reste on trouve les mêmes commandes, dont la rangée de switches de type aviation. S’ils font leur petit effet, ils n’ont pas tous les mêmes fonctions logiquement dans cette version électrique. La bague lumineuse qui change de couleur suivant les modes et ce qui s’affiche sur la dalle est reprise également. Ce style à la fois rétro et moderne charme toujours autant.
Sous le capot et le cache en plastique, on trouve un moteur électrique éprouvé sur la BMW i3 puissant de 184 chevaux, l’équivalent de 135 kW. Pour fonctionner, lui sont adjoints des cellules fortes de 32,6 kWh de capacité. À l’usage, dans le mode le plus dynamique (SPORT) l’accélération impressionne, le chiffre de 7,3 secondes pour atteindre les 100 km/h ne semblant pas usurpé.
Le programme intermédiaire (MID) n’a que peu d’intérêt. Finalement on naviguera seulement entre le plus économique (GREEN) et le SPORT. Il y a peu à dire sur la façon de conduire cette Mini Cooper SE, plutôt agréable. Simplement on va regretter tout de même le mode régénératif (à deux niveaux) toujours présent, dont l’un à la limite du freinage. En outre, on aurait préféré le commander au volant et un troisième niveau « roue libre » pour anticiper les ralentissements plus facilement.
Selon les chiffres d’homologation WLTP, l’autonomie peut atteindre les 270 km suivant le type de parcours. Finalement, nous avons peu roulé en ville. Après 180 km principalement exécutés sur voies express et axes tortueux des environs du Paul Ricard, notre autonomie selon notre projection pouvait atteindre environ 200 km. L’ordinateur de bord indiquait une consommation moyenne de 14,3 kWh aux 100 km à l'arrivée.
Ce n’est pas si mauvais, mais toutefois on s’imagine mal trop s’éloigner pour le weekend. Toutefois en agglomération on s’attend à largement se rapprocher des données de la fiche technique. En tout cas, en termes de comportement routier, elle se montre sympa à mener sur les petites routes de l’arrière-pays. Néanmoins son surpoids d’environ 145 kg par rapport à son homologue thermique (Cooper S) se ressent notamment dans les freinages appuyés.
Un dernier mot sur les temps de recharge assez classiques. Pour atteindre les 80%, il faudra 35 mn sur une borne rapide supportant au minimum 50 kW (1h25 pour 100%), 2h30 sur wallbox triphasée 11 kW (3h30 pour 100%), 3h10 sur monophasée 7,4 kW (4h10 pour 100%) et enfin 13h sur une prise domestique. Avant déduction du bonus, comptez 40 800 € pour notre finition "Yours" (37 600 € en "Greenwich") l'une des deux seulement disponibles, offrant pas mal d’équipements. Toutefois les offres avec mensualités sont très proches des thermiques. Cela reste un peu cher pour une voiture qui passera son temps principalement en ville.
+ | ON AIME |
| |
- | ON AIME MOINS |
|
Mini Cooper SE | |
Prix (à partir de) | 37 600 € |
Prix du modèle essayé | 40 800 € |
Bonus / Malus | 0 € |
Moteur | |
Type et implantation | électrique |
Cylindrée (cm3) | - |
Puissance (ch/kW) | 184 / 135 |
Couple (Nm) | 270 |
Transmission | |
Roues motrices | av |
Boîte de vitesses | 1 rapport + ar |
Châssis | |
Freins | à disques |
Jantes et pneus | 205/45 R17 |
Performances | |
Vitesse maximale (km/h) | 150 |
0 à 100 km/h (s) | 7,3 |
Consommation | |
Autonomie (cycle WLTP) | 235 à 270 km |
CO2 (g/km) | 0 |
Dimensions | |
Longueur (m) | 3,85 |
Largeur (m) | 1,73 |
Hauteur (m) | 1,43 |
Empattement (m) | 2,50 |
Volume de coffre (l) | 211 |
Poids (kg) | 1440 |
Dans un monde automobile qui s’électrifie de plus en plus, la Mini Cooper SE fait son entrée. Nous en avons pris le volant entre Marseille et Le Castellet.
Retrouvez tous les soirs une sélection d'articles dans votre boite mail.