Design fluide et élégant
La Mazda 3 a fait sa mue, pour se transformer en un modèle au design fluide et élégant. Sa face avant agressive, se voit dépourvue de feux additionnels ou autres entrées d’airs chargeant parfois les boucliers. Son regard en ressort ainsi plus marqué, rivé sur le principal, la route. Son nez bas s’accorde avec ce profil, et la faible surface vitrée.
L’arrière un peu plus massif, rappelle irrémédiablement sous certains angles, l’Alfa Romeo Giulietta, dans une interprétation plus moderne. Les feux à leds l’ancre pleinement dans le présent, avec la touche de sportivité que représentent les deux sorties d’échappement. Notre configuration avec ce rouge magnifique et les jantes noires polies la montrent sous son plus beau jour.
Ambiance zen et techno à bord
A l’intérieur, on s’installe dans un environnement plutôt dépouillé, assez zen. Et un poil premium. Cette sobriété se manifeste par un dessin de planche de bord assez droit, surplombé d’un discret écran (non tactile). Pour le reste, on note la présence de quelques boutons dédiés à la climatisation, et d’autres autour d’un pad pour la gestion des fonctions multimédia dernier cri.
Mazda n’a pas encore cédé complètement à la mode des écrans supprimant les compteurs analogiques. La marque a fait un choix plutôt mixte, c’est un peu dommage. A l’arrière, on se trouve moins à l’aise que dans d’autres concurrentes. Le coffre malheureusement paie son design audacieux, avec une contenance de seulement 330 litres. Ce qui le situe en dessous de la moyenne de la catégorie.
Agrément de conduite top niveau
Le chassis de cette Mazda 3 fait preuve d’un équilibre assez remarquable. Peut-être l’un des meilleurs et agréable à mener pour une voiture qui n’a pas une vocation sportive. Ne cherchez pas à essayer de faire glisser son popotin, il enroule sans coup férir. Sa direction plutôt consistance nous informe assez bien du placement des roues. On la place ainsi facilement dans les courbes.
Elle s’avère même plutôt incisive. Après avoir essayé les deux transmissions, notre préférence va largement à la boite mécanique, la meilleure du genre sans discussion. Sa manipulation se rapproche de celle d’un MX-5 compte tenu de ses verrouillages francs. En outre, son embrayage couplé à la micro-hybridation lisse tous les à-coups et neutralise les calages au démarrage, peu importe la façon dont on joue sur l’embrayage. Nul besoin de mettre un peu de tours.
Un moteur très prometteur
En outre Mazda met sous le capot sa prometteuse motorisation Skyactiv-X de 180 chevaux. Ce 2.0 essence ne dispose pas de suralimentation, ni de système de dépollution castrateur, et consomme comme un Diesel. Il se distingue par le système baptisé SPCCI. Derrière ces lettres, en français on trouve un système d’allumage par compression (élevée au taux de 16,3 :1) contrôlé par bougie. A la clé un mélange riche en air et pauvre en carburant, la bougie n’intervenant qu’en fin de cycle juste pour l’explosion.
Cela fonctionne dans les phases optimales, mais lors des fortes charges, on se rapproche de cycles conventionnels. En outre, il se montre plutôt bien insonorisé. Le léger surplus de puissance à l’hybridation légère de 24V aide dans les bas régimes et pour booster les accélérations. Sa souplesse étonne, et sa puissance dont le pic est atteint un peu tardivement est bien là. On a noté une conso d’à peine 5 l en conduite normale du quotidien, et même pas 8 dans toutes les autres phases réclament de la charge.
Puissante et bien équipée
180 chevaux essence, 102 grammes de CO2 et une consommation contenue et maitrisée. Mazda frappe fort ! Son agrément se montrant plutôt convaincant, on imagine un bel avenir à cette motorisation. En face, on trouve des modèles soit moins puissants, ou plus chers à ce niveau de cavalerie. Pour autant, elle n’est pas donnée, mais en offre beaucoup dès son premier niveau de finition (28 500 €).
+ | ON AIME |
- Style
- Equipements
- Agrément moteur
|
- | ON AIME MOINS |
- Un peu chère
- Coffre
- boite automatique
|
Mazda 3 Skyactiv-X |
Prix (à partir de) | 28 500 € |
Prix du modèle essayé | 33 000 € |
Moteur |
Type et implantation | 4 cylindres en ligne Ess. |
Cylindrée (cm3) | 1 998 |
Puissance (kW/ch) | 132 / 180 |
Couple (Nm) | 224 |
Transmission |
Roues motrices | av. |
Boîte de vitesses | automatique |
Châssis |
Suspension avant | McPherson |
Suspension arrière | Multibras |
Freins | à disques |
Jantes et pneus | 215/45 R18 |
Performances |
Vitesse maximale (km/h) | 216 |
0 à 100 km/h (s) | 8,2 |
Consommation (jantes 18 pouces) |
Cycle urbain (l/100 km) | 6,2 |
Cycle extra-urbain (l/100 km) | 4,8 |
Cycle mixte (l/100 km) | 5,3 |
CO2 (g/km) | 120 |
Dimensions |
Longueur (mm) | 4 460 |
Largeur (mm) | 1 795 |
Hauteur (mm) | 1 440 |
Empattement (mm) | 2 725 |
Volume de coffre (l) | 330 |
Réservoir (l) | 51 |
Masse à vide (kg) | 1 349 |
Illustrations : Le Blog Auto