Le parc automobile français, fort de plus de 39 millions de véhicules en circulation, n’a jamais été aussi vieux. Si la France a l’un des parcs les plus jeunes en Europe, on dépasse désormais les 9 ans d’âge pour les véhicules en moyenne. Et qui dit véhicule qui prend de l’âge dit bien souvent pannes ou tout du moins véhicule à bichonner pour continuer de pouvoir rouler avec.
Après 10 ans, le véhicule arrive bien souvent dans la zone de kilométrage où l’on change la courroie de distribution pour la première fois, ou l’embrayage par exemple. Mais c’est aussi souvent l’âge auquel l’utilisation du véhicule commence à se faire sentir sur les organes de dépollution.
En effet, que ce soit le pot catalytique, les éléments de la réduction catalytique sélective (SCR avec AdBlue) pour les NOx , ou même les vannes EGR (Exhaust Gas Recirculation ou recirculation des gaz d’échappement), il faut s’en préoccuper sous peine de devoir effectuer de coûteuses réparations, voire de voir votre véhicule retoqué au Contrôle Technique.
Des organes de dépollution en cascade
Le principe de la vanne EGR est de recycler une partie des gaz d’échappement en les réintroduisant dans le circuit d’admission du moteur. Ce faisant, on les brûle une deuxième fois et on diminue les oxydes d’azotes (NOx) polluants. Généralement, une vanne EGR réinjecte de 5 à 35% suivant le moteur et sa plage de fonctionnement. Avec l’insertion de gaz d’échappement dans le circuit d’admission, le moteur tourne sous un mélange appauvri.
Le principe de la vanne EGR n’est possible qu’à faible charge et autour des 2 500 trs/min. Son souci principal est qu’elle s’encrasse, surtout sur de courts trajets effectués avec un moteur diesel. La calamine s’y dépose ce qui entraîne un dysfonctionnement voire un blocage total de la vanne. Si votre vanne EGR est encrassée, elle peut se détériorer et vous n’aurez d’autre solution que de la changer. Heureusement, des solutions existent afin d’obtenir un devis pour changer votre vanne EGR.
Le pot catalytique vise également la réduction des NOx émis par un moteur diesel, des hydrocarbures imbrûlés pour les moteurs à essence et des monoxydes de carbone pour les deux motorisations. Composé de plusieurs blocs poreux en céramique recouverts de métaux précieux pour réaliser l’oxydation ou la réduction des gaz nocifs, le pot catalytique fonctionne à haute température et peut être détérioré si le moteur fonctionne mal ou à force de montée en température. Il peut même se boucher et endommager le moteur. Il est donc important pour la vie de votre voiture d’en prendre soin.
Forte variation des prix des pièces
Le système de réduction catalytique sélective (SCR) comme son nom l’indique permet de réaliser la réduction spécifiquement des NOx. Pour cela, le catalyseur SRC est composé d’éléments chimiques auxquels on ajoute de l’AdBlue (urée) sous forme liquide. Globalement ce système est sans doute le plus fiable des trois. En revanche, il faut toujours avoir de l’AdBlue dans son réservoir spécial sinon le moteur peut se mettre en défaut.
Lors du nouveau contrôle technique, la pollution de la voiture est désormais scrutée plus en détail. Si avant, l’opacité des fumées d’échappement suffisaient, l’examen est à présent poussé et regarde précisément ce qui sort de la voiture. Aussi, l’entretien régulier des organes de dépollution est primordial. Au pire, un changement de pièces sera obligatoire. Les prix pouvant fortement varier d’un modèle de véhicule à l’autre, n’hésitez pas à demander un devis pour chaque pièce.