Essai Mercedes EQC 400 de 408 ch
par Pierrick Rakotoniaina

Essai Mercedes EQC 400 de 408 ch

Les constructeurs commencent tous à « électrifier » leurs gammes, Mercedes ne faisant pas exception avec l’arrivée sur le marché du EQC. Ce SUV, nous l’avons essayé dans un environnement pas forcément favorable à ce type de véhicules : la montagne. Un exercice particulièrement intéressant à l’occasion d’un roadtrip qui nous as menés de Milan à Zurich. 

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SUV, premium et électrique

Le nouveau Mercedes EQC 400 partage sa plateforme avec le GLC. Ce SUV électrique en reprend en partie ainsi les proportions. Pourtant il se montre assez près du sol, il faudra donc faire tout de même un peu attention en abordant certains trottoirs. Son look futuriste lui va plutôt bien dans notre finition 1886.

Ce gros bébé en impose, à l’image de ses immenses roues. On ne devine pas forcément immédiatement son type de propulsion au premier coup d’œil. Surtout avec un bouclier arrière qui brouille les pistes, avec ce liseré chromé qui semble entourer des sorties d’échappement fictives. Il devrait se fondre aisément au milieu des autres SUV premiums dans la circulation.

Confortable et plaisant à conduire

A bord, l’environnement purement Mercedes ne déçoit pas. Il s’apparente à celui du GLC, et s’inscrit parfaitement dans le style maison. La planche de bord s’articule autour des larges écrans composant le bien connu MBUX. En plus des informations habituelles du système, il en affiche d’autres spécifiques à l’EQC. Flux d’énergie, navigation s’adaptant à l'autonomie. Avec les batteries dans le plancher, le coffre de 500 litres se montre correct.

On se sent apaisés à bord, comme on l’attendait et à l’aise à toutes les places. Le silence valorise la sensation de glisse. Sur l’autoroute, en activant la conduite semi-autonome, on se laisse juste porter, en ignorant la pluie qui accompagne notre début de parcours. Notre première objectif, la frontière italo-suisse et la borne Ionity quelques kilomètres après. On se projette alors dans le futur.

Une vision du futur

Une demi-douzaine de prises rapides, et plusieurs véhicules en attente pour maximiser l’autonomie avant d’aborder la montagne. Une demi-heure après notre arrivée, nous repartons, batterie chargée à 98%. On se rapproche alors de cols alpins mythiques, dont quelques-uns du Grand Tour, route suisse touristique bien connue. En abordant celui du Gothard, on ne culpabilise pas en doublant les cyclo-touristes.

L’autonomie elle, descend par pas de plusieurs kilomètres, alors qu’en réalité on n’en parcourt bien moins. Pas d’inquiétude, on nous a promis que la redescente allait avoir l’effet complètement inverse. On se lâche alors sur les sorties d’épingles, en profitant du couple énorme des deux moteurs électriques de 408 chevaux (cumul), un sur chaque train. Impressionnant ! Des sportives sont loin de pousser aussi fort…

Monter des cols en électrique

En regagnant la vallée, alors que nous n’avions plus qu’un tiers de la charge, une vingtaine de kilomètres suffit à redépasser la moitié de la jauge (batterie de 80 kWh). On s’attaque maintenant au col de la Furka, celui qui servit de lieu de tournage pour Goldfinger. On se concentre alors cette fois-ci sur le comportement. Avec 2 495 kg, pas de miracle, les pneus crissent quand on aborde les virages avec de la vitesse.

Cependant, il freine plutôt bien de manière naturelle. En outre, pour maximiser la recharge, les palettes + et – derrière les branches du volant permettent de jouer avec la régénération. Plusieurs forces de frein moteur et une roue libre limitent l’utilisation de la pédale de gauche. On s’amuse même avec, ce qui rend les descentes ludiques. Adieu le stress lié à l'endurance du freinage.

Dès 78 950 €!

Au pied du Susten, il nous reste encore plus de 100 km pour atteindre le lac de Zurich. L’autonomie qui s’adapte au rythme de conduite nous indique à 10 bornes du col à peine 50 km de réserve. Nous savions que la descente suffirait à recharger pour finir notre parcours. Mais sans cette information, la situation aurait été un peu moins confortable. Nous nous sommes même permis une conduite dynamique en fin de parcours.

Difficile de faire des projections, mais avec environ une charge et demi, nous sommes arrivés à couvrir aisément notre roadbook de plus de 320 km comprenant 4 montées en altitude. Au moment de rendre les clés, il nous restait 50 km dans la batterie. Défi réussi ! L’EQC en tant que SUV électrique coche beaucoup de cases, et se montre bon voyageur (si point de recharge rapide sur votre parcours). En revanche il demande encore beaucoup d’argent, même pour une Mercedes. Dès 78 950 €, et 92 450 € pour notre édition 1886.

+ON AIME

  • Puissance
  • Confort
  • Equipements

-ON AIME MOINS

  • Poids
  • Garde au sol
  • Tarifs

Mercedes EQC 400
Prix (à partir de)78 950 €
Prix du modèle essayé92 450 €
Moteur
Type et implantation2 moteurs asynchrone
Cylindrée (cm3)-
Puissance (kW/ch)300 / 408
Couple (Nm) 760
Transmission
Roues motricesintégrale
Boîte de vitesses automatique
Châssis
Suspension avantMcPherson
Suspension arrière Multibras
Freins à disques
Jantes et pneusAV 235/50 R20

AR 255/45 R20

Performances
Vitesse maximale (km/h)180
0 à 100 km/h (s) 5,1
Consommation (jantes 20 pouces)
Cycle urbain (kWh/100 km)-
Cycle extra-urbain (kWh/100 km)-
Cycle mixte (kWh/100 km)22,3 à 25
CO2 (g/km) 0
Dimensions
Longueur (mm)4 774
Largeur (mm) 1 884
Hauteur (mm) 1 622
Empattement (mm) 2 873
Volume de coffre (l) 500
Batterie (kWh)80
Masse à vide (kg) 2 495

Illustrations : Le Blog Auto

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Pour résumer

Les constructeurs commencent tous à « électrifier » leurs gammes, Mercedes ne faisant pas exception avec l’arrivée sur le marché du EQC. Ce SUV, nous l’avons essayé dans un environnement pas forcément favorable à ce type de véhicules : la montagne. Un exercice particulièrement intéressant à l’occasion d’un roadtrip qui nous as menés de Milan à Zurich. 

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