Essai Seat Tarraco TDi 150 ch
Nous avons découvert le Seat Tarraco il un Roadtrip depuis l'aéroport de Biarritz jusqu'au désert des Bardenas en Espagne, en traversant les Pyrénées...
Nous avons découvert le Seat Tarraco il un Roadtrip depuis l'aéroport de Biarritz jusqu'au désert des Bardenas en Espagne, en traversant les Pyrénées...
Nous avons découvert le Seat Tarraco il y a déjà plusieurs mois, lors de sa sortie. Nous reprenons aujourd’hui son volant avec plaisir, cette fois-ci pour l’exploiter dans des conditions plutôt inhabituelles pour un SUV de nos jours. En effet, nous avons effectué un Roadtrip depuis l'aéroport de Biarritz jusqu'au désert des Bardenas en Espagne, en traversant les Pyrénées...
Le Seat Tarraco, le grand SUV 7 places du constructeur d’origine espagnole, a les armes pour trouver son public dans nos contrées. On a apprécié son confort sur les routes, mais nous ne l’avons pas éprouvé sur des terrains un peu plus hostiles. Devoir le solliciter au sein d’un des plus grands déserts du continent, fut plutôt une partie de plaisir.
D’abord pour la beauté et la singularité des paysages traversés. En effet, nous venions de Biarritz, en rejoignant l’Espagne par les monts encore enneigés du pays basque. Puis nous avons donc rallié ce panorama si particulier. En arrivant ici, nous avons le sentiment d’avoir littéralement quitté l’Europe pour un pays lointain. L’Amérique du Sud, le nord de l’Afrique, un canyon, on vous laisse rêver.
Étrangement, ce n’est pas là que nous allions faire du tout-terrain. Avant même de savoir de quoi le Tarraco serait capable en la matière, on le sait plutôt inadapté pour cet exercice très particulier. En revanche, sa garde au sol plutôt confortable nous semblait mieux coïncider avec les chemin caillouteux et cabossé de ce désert. Dans un premier temps, nous adoptions alors le rythme de la balade.
Au volant de notre grand SUV Diesel de 150 chevaux, le plus compliqué s’avère être surtout la poussière. Bonne nouvelle, à moins d’entrouvrir une fenêtre, l’habitacle se révèle plutôt bien épargné. Et pourtant, vu l’état de la carrosserie après seulement quelques kilomètres, cela ne paraissait pas gagné d’emblée. On peut alors tranquillement profiter de cet horizon qui a servi de décors à beaucoup de tournages.
Teaser Tarraco from Leblogauto.com on Vimeo.
Dans notre cocon où on ne subit pas les inconvénients de notre environnement, la quiétude de l’endroit se voit renforcée par l’insonorisation de bon niveau. En poussant un peu la sono de qualité correcte, on oublie presque le motif de notre venue. D’ailleurs, on capte plutôt bien le réseau mobile sur les pistes du désert des Bardenas, ce qui évite les coupures intempestives des applications musicales en ligne, qui apparaissent sur l’écran tactile grace à Carplay.
L’amortissement filtre plutôt bien les irrégularités des chemins poussiéreux du désert des Bardenas, qui ressemblent parfois à de la tôle ondulée. On se permet ainsi d’augmenter le rythme, sans que cela ne vienne perturber l’aisance de notre Seat Tarraco. On commence ainsi à prendre un peu plus de plaisir au volant, en étant un peu plus actif. On note alors que l’antidérapage électronique nous permet de glisser sans vraiment se faire peur.
Certes, ici on pourrait clairement rouler avec une berline classique, ou un camping-car comme on a pu en croiser. Sauf que notre Seat Tarraco nous permet d’évoluer dans ce somptueux désert avec une facilité assez déconcertante. On peut l’aborder à des vitesses qu’un véhicule plus près du sol ne pourrait surement pas se permettre. Idéalement, si vous désirez l’explorer, on ne peut que vous conseiller de le faire au volant d’une voiture surélevée.
Avant de quitter les Bardenas, surtout n’oubliez pas de ramener un cliché au pied du Castel De Tierra, le monument du désert. Notre SUV espagnol s’est particulièrement bien comporté, avec un moteur TDi 150 chevaux qui nous paraît aujourd’hui peut-être le meilleur compromis de la gamme. Il faut cependant impérativement la boite automatique DSG qui nous paraît indispensable pour profiter au maximum de ses prestations.
+ | ON AIME |
- Finition encore plus proche de VW - Équipements modernes - Bien isolé de l’extérieur même dans le désert poussérieux | |
- | ON AIME MOINS |
- Look « germanique » - Évitez la boite manuelle pour plus d’agrément - Carrosserie exposée en tout-terrain |
Seat Tarraco | |
Prix (à partir de) | 32 890 € |
Prix du modèle essayé | 43 820 € |
Moteur | |
Type et implantation | 4 cylindres en ligne turbo Diesel |
Cylindrée (cm3) | 1 968 |
Puissance (kW/ch) | 110 / 150 |
Couple (Nm) | |
Transmission | |
Roues motrices | Intégrale |
Boîte de vitesses | Automatique |
Châssis | |
Suspension avant | McPherson |
Suspension arrière | Multibras |
Freins | À disques |
Jantes et pneus | 235/50 R19 |
Performances | |
Vitesse maximale (km/h) | 198 |
0 à 100 km/h (s) | 9,8 |
Consommation (jantes 18 pouces) | |
Cycle urbain (l/100 km) | 6,2 |
Cycle extra-urbain (l/100 km) | 5,2 |
Cycle mixte (l/100 km) | 5,6 |
CO2 (g/km) | 141 |
Dimensions | |
Longueur (m) | 4,74 |
Largeur (m) | 1,84 |
Hauteur (m) | 1,67 |
Empattement (m) | 2,79 |
Volume de coffre (l) | 700 |
Réservoir (l) | 60 |
Masse à vide (kg) | 1 837 |
Illustrations : Le Blog Auto
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