FCA : le Conseil d'Administration de Renault se donne du temps
Le Conseil d'Administration du groupe Renault s'est réuni ce mardi 4 juin 2019. Les administrateurs ont décidé...d'attendre. Ils doivent se réunir de nouveau demain mercredi "en fin de journée".
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Le Conseil d'Administration du groupe Renault s'est réuni ce mardi 4 juin 2019. Les administrateurs ont décidé...d'attendre. Ils doivent se réunir de nouveau demain mercredi "en fin de journée".
Ceux qui attendaient une réponse (positive ou négative selon les opinions de chacun) en sont donc pour leur frais.
Le Conseil d’administration de Renault s’est réuni ce jour afin de revoir en détails les éléments constitutifs de la proposition reçue de FCA (Fiat Chrysler Automobiles) le 27 mai dernier concernant une potentielle fusion à 50/50 entre Renault S.A. et FCA.
Le Conseil d’administration a décidé de continuer d’étudier avec intérêt l’opportunité d’un tel rapprochement et de prolonger les échanges sur ce sujet. Il se réunira à nouveau le mercredi 5 juin en fin de journée.
Groupe Renault
A priori, les discussions se poursuivent pour trouver un terrain d'entente qui satisferait les demandes du gouvernement français. La France est actionnaire à 15% du groupe Renault et se retrouverait à 7,5% du nouvel ensemble. La famille Agnelli possède 29% de FCA et se retrouverait donc avec 14,5% de la société fusionnée. L'état serait donc en position inférieure et craint pour l'emploi en France.
Italiano-Français ou Franco-Italien ?
L'autre point d'achoppement, c'est la gouvernance. Qui des Italiens ou des Français dirigeraient FCA-Renault ? Les derniers exemples en date de "fusion 50-50" avec des groupes français ont très vite tourné en défaveur des français (Lafarge, Essilor, etc.). Le siège opérationnel serait prévu à Paris selon l'AFP qui cite "plusieurs sources". Et FCA continue de dire qu'il n'y aura pas de fermeture de sites.
Jean-Dominique Senard serait Directeur Opérationnel tandis que John Elkann serait le Président de ce qui deviendrait le 3e constructeur mondial. Le partenaire de Renault au sein de l'Alliance ne serait pas contre cette fusion. Mais, selon Saikawa, le patron de Nissan, il faudra "revoir fondamentalement" l'Alliance. De là à envisager que Nissan se résoudrait à une fusion avec Renault.
Outre des garanties sur l'emploi et la gouvernance, le gouvernement Français demanderait à avoir un siège d'administrateur du nouveau groupe pour continuer d'influer sur la destinée de l'ex-régie Renault. En échange de son accord, l'Etat négocierait également une "prime" aux actionnaires de Renault (donc à l'Etat...) pour compenser un cours de bourse que beaucoup jugent anormalement bas.
L'électrique et le véhicule autonome responsables
Les fusions dans l'automobile devraient continuer. En effet, les investissements à faire dans les "ruptures" technologiques (véhicule électrique, véhicule autonome, véhicule hyper-connecté, etc.) sont énormes. Un groupe d'une taille modeste ne pourra pas y faire face seul. Soit ce groupe étale les investissements et prend le risque d'être en retard sur telle ou telle technologie, soit il trouve un allié. Allié de circonstance comme cela existe dans les utilitaires, ou allié capitalistique.
Outre FCA-Renault, on parle avec insistance de PSA qui s'allierait à JLR Jaguar Land Rover. L'année 2019 sera peut-être une année jalon dans l'histoire des constructeurs français.
Avec AFP
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Pour résumer
Le Conseil d'Administration du groupe Renault s'est réuni ce mardi 4 juin 2019. Les administrateurs ont décidé...d'attendre. Ils doivent se réunir de nouveau demain mercredi "en fin de journée".