Eh bien, ce ne sera pas sur la forme qu'elle le sera en tout cas. En effet, on a affaire à une berline haute sur pattes ou un CUV un peu bas. Mode oblige sans doute, mais surtout, cela permet de caser les batteries dans le plancher sans sacrifier l'habitabilité intérieure. Les croquis ont été déposés il y a 1 an 1/2 mais n'ont été rendus public que cette semaine.

De profil, ce sont évidemment des croquis, cependant il y a du Jaguar i-Pace pour l'avant. Capot court, pratiquement dans le prolongement du pare-brise très incliné. Le porte-à-faux avant est très court. On peut l'estimer à 60/65 cm maximum. A l'arrière, c'est encore plus réduit.

En revanche, contrairement à la Jaguar électrique, cette future Dyson est très "droite" derrière les roues avant. La ceinture de caisse horizontale, le pavillon à peine descendant. Il faut dire que cette Dyson est une sept places. Pour loger les passagers du rang 3, le hayon et très vertical, digne d'un break.

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L'Asie, terre de toutes les promesses électriques

Les véhicules électriques de Sir James Dyson bénéficient d'un programme de développement richement doté. On parle de plus de 2 milliards de livres (2,3 milliards d'euros) pour le programme complet. Les voitures Dyson sortiront d'une usine à Singapour. La ville-état est déjà un centre de production important pour Dyson (moteurs électriques, etc.) et permettra d'arroser l'Asie, friande en véhicules électriques, mais aussi le reste du monde, plus tard.

Les premiers tests devraient avoir lieu en 2020 pour une commercialisation en 2021. Dyson mise sur une efficience de ses véhicules plus importante que la concurrence. De quoi augmenter l'autonomie pour une même capacité de batterie, ou embarquer moins de batterie pour une même autonomie.

(*) Dyson a bâti sa réputation sur ses aspirateurs mais s'est diversifié depuis longtemps. Sèche-mains, sèche-cheveux, ventilateurs, chauffages, etc.