Ford, la retraite de Russie
La restructuration globale de Ford continue, et le constructeur tranche dans le vif. Il va ainsi cessera sa production de voitures particulières en Russie pour se recentrer sur les utilitaires. Deux usines fermeront.
La restructuration globale de Ford continue, et le constructeur tranche dans le vif. Il va ainsi cessera sa production de voitures particulières en Russie pour se recentrer sur les utilitaires. Deux usines fermeront.
En 2011, Ford avait déjà largement revu ses ambitions en Russie, en intégrant toutes ses activités sur place à une coentreprise avec Sollers. Au contraire de GM, Ford a essayé de résister à la crise du marché russe. Mais alors que ce dernier est reparti à la hausse, les affaires de Ford ne se sont pas améliorées, avec 50000 voitures l'année dernière, en hausse de 5% sur un marché qui progressait de 13%. L'époque à laquelle la Focus pointait aux premières places du marché est loin.
Ford tranche donc dans le vif, et abandonne le marché. Du moins sur le terrain des véhicules particuliers. Il se concentrera uniquement sur sa gamme d'utilitaires Transit. En conséquence, les deux sites de Naberezhnye Chelny (Tatarstan) et St. Petersbourg seront fermés. Ainsi que l'usine de moteurs d'Elabuga. La production cessera d'ici fin juin.
Au passage, l'équilibre de la coentreprise changera, et sera contrôlée par Sollers qui en détiendra 51%.
Les constructeurs américains continent leur descente aux enfers en se retirant peu à peu de nombreux marchés et en fermant des usines. La page de la domination mondiale de Détroit semble bien tournée...
La restructuration globale de Ford continue, et le constructeur tranche dans le vif. Il va ainsi cessera sa production de voitures particulières en Russie pour se recentrer sur les utilitaires. Deux usines fermeront.
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