Anguille sous roche ? Alors que les rumeurs sur un éventuel rapprochement entre PSA et FCA se font chaque jour un peu plus insistantes, la famille Peugeot vient d'indiquer qu'elle soutiendrait une autre acquisition de PSA, après celle d'Opel.
Anguille sous roche ? Alors que les rumeurs sur un éventuel rapprochement entre PSA et FCA se font chaque jour un peu plus insistantes, la famille Peugeot vient d'indiquer qu'elle soutiendrait une autre acquisition de PSA, après celle d'Opel.
S'exprimant dans le cadre d'un entretien au journal Les Echos, le président de FFP - la holding de la famille Peugeot - a en effet déclaré que les dirigeants de la structure soutiendraient une nouvelle acquisition du constructeur dans le cas où une opportunité se présenterait.
Une position qui a son importance, la holding constituant l'un des trois actionnaires de référence de PSA.
"Nous avons soutenu dès le départ le projet Opel. Si une autre occasion se présente, ce n'est pas nous qui freinerons » a ainsi indiqué le président de FFP, Robert Peugeot. Lequel a également tenu à souligner que Carlos Tavares, le président du directoire de PSA était au courant.
Reste tout de même que selon lui, « il faut toujours un alignement des planètes pour qu'une grande manoeuvre se concrétise » et qu'aucun dossier permettant d'envisager la réalisation d'une telle opération n'était parvenu à l'heure actuelle jusqu'à son bureau.
Si une opportunité venait à apparaître, FFP serait disposé à investir en capital dans des proportions qualifiées de « raisonnables » par Robert Peugeot.
Alors que le nom de FCA est régulièrement cité comme étant un potentiel candidat pour une éventuelle opération de consolidation du groupe PSA, Robert Peugeot a déclaré que les « planètes pourraient être alignées » entre les deux constructeurs. Tout en ajoutant que tel pourrait être également le cas dans le cadre d'un scénario avec un autre partenaire.
Carlos Tavares a confirmé quant à lui lors du Salon Automobile de Genève que PSA étudierait d’éventuelles opportunités d’alliances ou fusions avec des concurrents. N’écartant pas le scénario d’un éventuel rachat de Fiat Chysler.
« Tout est ouvert, si on gagne de l’argent, on peut rester maître de son avenir, on peut rêver de tout », a ainsi déclaré Carlos Tavares, interrogé dans le cadre du Salon Automobile de Genève, alors que la presse évoque de manière régulière la possibilité que PSA s’allie avec FCA.
S’exprimant lors d’une table ronde avec des journalistes, le dirigeant a toutefois précisé que PSA n’était « pas particulièrement » en recherche active de partenaire. Laissant tout de même la porte grande ouverte à d’éventuels candidats …
Interrogé sur les propos tenus par Carlos Tavares, le patron de FCA, Michael Manley a rappelé pour sa part qu’il était ouvert à des opportunités.
« Nous avons un avenir solide en tant que groupe indépendant », a-t-il ainsi déclaré, ajoutant toutefois que dans le cas où « des opportunités pour un partenariat ou une fusion qui renforcent la position de FCA » se présenteraient, il les examinerait. « Cela a toujours été ma position et ça le reste« , a-t-il affirmé.
Répondant aux questions de journalistes cherchant à savoir si FCA menait des discussions avec PSA allant dans ce sens, Michael Manley a éludé la réponse en indiquant que son groupe discutait en permanence avec de nombreux constructeurs sur divers sujets et que cela allait perdurer.
Sources : Reuters, Les Echos, AFP, PSA
Anguille sous roche ? Alors que les rumeurs sur un éventuel rapprochement entre PSA et FCA se font chaque jour un peu plus insistantes, la famille Peugeot vient d'indiquer qu'elle soutiendrait une autre acquisition de PSA, après celle d'Opel.
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