Les amendes salées, c'est efficace. Après avoir accepté en janvier dernier, dans le cadre du Dieselgate, de verser 800 millions de dollars pour régler à "l'amiable" le litige avec les autorités américaines à propos des logiciels de fraude aux tests d'émissions, FCA prend l'initiative de rappeler 960000 véhicules aux États-Unis et au Canada pour des mises en conformité aux normes antipollution.
Les amendes salées, c'est efficace. Après avoir accepté en janvier dernier, dans le cadre du Dieselgate, de verser 800 millions de dollars pour régler à "l'amiable" le litige avec les autorités américaines à propos des logiciels de fraude aux tests d'émissions, FCA prend l'initiative de rappeler 960000 véhicules aux États-Unis et au Canada pour des mises en conformité aux normes antipollution.
Fiat Chrysler affirme que ce rappel se conforme simplement aux réglementations de l'US Environmental Protection Agency. Dans un communiqué de presse, FCA indique que cette décision "est le résultat d'enquêtes sur les émissions en cours d'utilisation effectuées par l'EPA et de tests en cours d'utilisation effectués par FCA (...) Le problème a été découvert par FCA lors de tests de routine d'émissions en cours d'utilisation et signalé à l'agence", a précisé le groupe.
De son côté, l'EPA se "félicite des mesures prises par Fiat Chrysler pour rappeler volontairement ses véhicules non conformes aux normes américaines en matière d'émissions", a déclaré Andrew Wheeler, administrateur de l'EPA, dans un communiqué."Nous fournirons une assistance aux consommateurs concernés par le rappel et nous continuerons de veiller à ce que les constructeurs automobiles respectent les lois de notre pays conçues pour protéger la santé humaine et l'environnement."
Les modèles en question sont les Dodge Journey produits entre 2011 et 2016 à traction avant, les Jeep Patriot et Compass 2011-2016 (équipés d'une transmission à traction avant et d'une transmission à variation continue), les Dodge Caliber 2011-2012, les Chrysler 200 de 2011-2014 et les Dodge Avenger. Les propriétaires bénéficieront d'un remplacement de certains éléments du convertisseur catalytique.
En raison du grand nombre de véhicules concernés, le rappel se fera en plusieurs phases, pour donner le temps d'approvisionner en stocks. Autre conséquence inattendue, ce rappel devrait accroître sensiblement la pression sur le prix du palladium, un métal précieux utilisé dans le fonctionnement des catalyseurs mais dont la production a du mal à suivre la forte demande.
Pour couronner le tout, FCA a annoncé également le rappel de 47800 Chrysler Pacifica vendus en 2018, pour rectifier un souci de direction. La facture totale va piquer...et les marchés ont déjà réagi, avec une diminution sensible du cours de l'action.
A qui le tour ? Cette affaire est partie pour occuper l'actualité encore un bon moment. FCA avait intérêt à réagir rapidement sur ce marché vital qui assure pour le moment la survie du groupe. Quant à l'Europe...
Source : thetruthaboutcars, automotive news
Les amendes salées, c'est efficace. Après avoir accepté en janvier dernier, dans le cadre du Dieselgate, de verser 800 millions de dollars pour régler à "l'amiable" le litige avec les autorités américaines à propos des logiciels de fraude aux tests d'émissions, FCA prend l'initiative de rappeler 960000 véhicules aux États-Unis et au Canada pour des mises en conformité aux normes antipollution.
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