La présentation de l'EQC à Paris a sonné le début d'une nouvelle ère chez Mercedes, celle de l'électrification. Car pour rivaliser avec Tesla, la marque allemande adoptera la stratégie qui lui a déjà réussi par deux fois, et que l'on peut se permettre lorsque l'on est riche : occuper tout le terrain (aka "carpet bombing"). Une stratégie employée dans les années 90 pour contrer Lexus, puis à la fin des années 2000 pour reconquérir sa première place face à BMW et Audi.

Le premier SUV électrique de l'étoile sera livré à ses premiers clients dans les semaines à venir, tout comme la compacte CLA. Mais ce n'est pas fini pour 2019, en particulier pour les compactes qui verront arriver d'ici à la fin de l'année la CLA Shooting Brake, le GLA et le tout nouveau GLB. Plus haut en gamme, la gamme de SUV sera complétée par le grand GLS qui cherchera à être plus qu'un GLE à 7 places et mériter sa lettre S.

Les grands SUV occuperont encore le début de l'année 2020, avec le GLE Coupé. Mais ce n'est qu'une mise en bouche, puisque la nouvelle Classe-S sera des nôtres vers le milieu de l'année, avec une présentation à Genève, ou à Pékin... Et l'édition 2020 du salon de Francfort sera le théâtre de la présentation de la compacte électrique EQA, qui sera vite suivie par l'EQB, un crossover électrique plus familial. Mais Mercedes prendra aussi le temps de renouveler son roadster SL.

Année importante que 2021. Car la Classe-C, qui reste encore la gamme la plus vendue, sera renouvelée : berline, puis break. Le coupé et le cabriolet devraient disparaître. Petite compensation financière pour face à la multiplication des électriques dans la gamme. Deux autres électriques seront justement ajoutées en 2020 : une grande EQS, et une EQE berline.

En plus de tous ces vrais nouveaux modèles s'ajoutent de multiples restylages : Classe-V au printemps 2019, GLC en fin d'année, Classe-E en 2020, d'abord en berline et break, puis en coupé et cabriolet...