Un Cosworth, un Ferrari, puis 12 années avec Renault, une fin en eau de boudin avec des phrases assassines pendant 3 saisons et un nouveau départ, avec Honda. Non non ce n'est pas Aston Martin qui propulse la Red Bull malgré ce que les énormes logos ailés pourraient laisser supposer.

Pas de révolution à chercher à l'avant de la Red Bull. Dessinée par Adrian Newey, cette nouvelle monoplace conserve le concept de nez à trou des saisons passées. En revanche, en remontant vers les attaches de suspensions, on découvre une marche. Elle intègre le conduit duck et sans doute un autre dispositif. De profil c'est intrigant.

Les rétroviseurs sont attachés à la voiture par deux "pattes" aux formes spécifiquement étudiées pour l'aérodynamique. On notera qu'ils sont également avec un "conduit" aérodynamique comme Ferrari. Les entrées d'air latérales sont barrées par des éléments horizontaux comme l'an dernier, mais on peut aussi voir qu'elles sont séparées verticalement de façon visible. Habituellement, c'est plus masqué à l'intérieur des-dites entrées.

L'inconnue Honda

L'entrée supérieure est plus large que l'an dernier. Par contre les flancs se referment très fortement derrière le moteur. A l'arrière, on notera que les deux sorties des soupapes de décharge du turbo sont très séparées de l'échappement principal. Pour les montants de l'aileron arrière, pas de frange comme chez d'autres, mais des découpages plus importants.

La grande inconnue sera sans doute le moteur. Après des saisons à cracher sur l'unité de puissance de chez Renault, Red Bull tente l'aventure Honda. Un beau pari pour l'écurie et ses deux jeunes pilotes, Verstappen et Gasly.