Souvenez-vous, au grand prix du Brésil, l'aimable Max Verstappen nous avait offert un spectacle d'après-course très "old school", en allant bousculer vertement Esteban Ocon à la pesée des pilotes, après que le Français ait accroché le Néerlandais en course, lui faisant perdre assurément la victoire.
Souvenez-vous, au grand prix du Brésil, l'aimable Max Verstappen nous avait offert un spectacle d'après-course très "old school", en allant bousculer vertement Esteban Ocon à la pesée des pilotes, après que le Français ait accroché le Néerlandais en course, lui faisant perdre assurément la victoire.
Certes, on était bien loin de Nelson Piquet, qui avait transformé Eliséo Salazar en punching ball à Hockenheim, ou même de Ayrton Senna mettant son point dans la tronche à l'outrecuidant Irvine au Japon en 1993, mais l'énervement de Verstappen n'est pas passé inaperçu. Il faut dire que nous nous sommes déshabitués à ce genre d'altercation, qui n'aurait sans doute pas fait bouger la moitié d'une paupière des officiels dans les années 80. Les caméras ont tout vu, montré en boucle l'incident et les mœurs du sport de haut niveau, désormais très consensuel, ont changé. Le sang des officiels de la FIA, garants de la bonne conduite (sic) des pilotes et du respect des valeurs, n'a fait qu'un tour et Max la menace s'est vu infliger deux jours de TIG en guise de bonne leçon pour sa chamaillerie.
Le pilote Red Bull avait averti qu'il ne voulait pas "avoir l'air stupide" et souhaitait une sanction "convenable". Il sera sans doute rassuré puisque nous avons appris que, à l'occasion de sa première journée de TIG, Max Verstappen se rendra sur l'épreuve de Marrakech de Formule E en tant qu'observateur des commissaires de course. Le choix est justifié tout simplement du fait que c'est le premier évènement majeur en monoplace couru dans la saison, d'autant plus que les pilotes de F1 sont encore très disponibles. A moins qu'assister à une course de Formule E soit considéré comme une punition pour un pilote de F1... Dans une optique pédagogique chère à la FIA, il passera donc la journée avec les commissaires de course pour suivre de près leur travail et sans doute comprendre ce qui peut valoir parfois des pénalités à un pilote.
On a connu pire comme TIG et Verstappen doit souffler. Il aurait très bien pu être envoyé sur une coupe Renault !
Souvenez-vous, au grand prix du Brésil, l'aimable Max Verstappen nous avait offert un spectacle d'après-course très "old school", en allant bousculer vertement Esteban Ocon à la pesée des pilotes, après que le Français ait accroché le Néerlandais en course, lui faisant perdre assurément la victoire.
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