Ghosn promet de rester au Japon pour être libéré sous caution
par Elisabeth Studer

Ghosn promet de rester au Japon pour être libéré sous caution

Carlos Ghosn tente désormais d'amadouer la justice japonaise … pourtant réputée on ne peut plus stricte. L'ancien patron de Nissan placé en détention depuis le 19 novembre dernier, soupçonné de malversations financières semble éprouver quelques difficultés à supporter le « régime » très spartiate des prisons japonaises. Via un communiqué publié par ses représentants basés aux Etats-Unis, Carlos Ghosn promet de demeurer au Japon dans le cas où la justice accepterait sa libération sous caution.

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Carlos Ghosn tente désormais d'amadouer la justice japonaise … pourtant réputée on ne peut plus stricte. L'ancien patron de Nissan placé en détention depuis le 19 novembre dernier, soupçonné de malversations financières semble éprouver quelques difficultés à supporter le « régime » très spartiate des prisons japonaises. Via un communiqué publié par ses représentants basés aux Etats-Unis, Carlos Ghosn promet de demeurer au Japon dans le cas où la justice accepterait sa libération sous caution.

Ghosn souhaite rassurer la justice japonaise

Détenu depuis désormais deux mois dans une prison de Tokyo, Carlos Ghosn vient de promettre aux premières heures -japonaises - de la journée de lundi de rester sur le territoire japonais si une liberté sous caution lui était accordée. Tout en clamant de nouveau son innocence. Ou plus exactement :  pour tenter d'obtenir une libération sous caution, le patron de Renault souhaite rassurer la justice japonaise sur le fait qu'il ne cherche pas à se soustraire à ses juges.

Cette « promesse » de Carlos Ghosn intervient alors que le tribunal de Tokyo doit examiner dans la journée de lundi une demande du dirigeant à ce sujet. Rappelons également que ses précédentes demandes de mise en liberté ont été rejetées au motif du risque de fuite.

Ghosn veut avoir l'opportunité de se défendre

"Alors que le tribunal doit examiner ma demande de liberté sous caution, je veux souligner que je résiderai au Japon et que je respecterai toutes les conditions demandées par le tribunal", a déclaré Carlos Ghosn.

Détenu depuis 64 jours "sans libération en vue", il s'engage à assister à tout procès qui pourrait s'ensuivre "non seulement parce que j'y suis obligé juridiquement, mais parce que je suis désireux d'avoir enfin l'opportunité de me défendre", tient-il à préciser.

"Je ne suis pas coupable des accusations qui pèsent contre moi et j'ai hâte de défendre ma réputation devant le tribunal", conclut-il enfin.

L'avis de Leblogauto.com

S'il promet certes de demeurer au Japon s'il était libéré sous caution, il n'en demeure pas moins que l'ancien patron de Nissan est susceptible de « profiter » de sa liberté toute relative pour se rapprocher de biens puissants appuis … et parfaire sa défense.

Reste que le feuilleton judiciaire associé à l'autorisation d'accéder à un appartement de fonction de Carlos Ghosn à Rio de Janeiro devrait faire réfléchir une justice japonaise déjà très soupçonneuse.

Nissan s'était en effet alors battue pour interdire à la famille du dirigeant d'accéder à cet appartement, "afin d'empêcher la destruction de preuves éventuelles". Au final, les proches de Ghosn  ont pu obtenir gain de cause auprès de la justice brésilienne.

Nissan affirmait alors avoir découvert trois coffres-forts dans l'appartement antérieurement mis à la disposition du dirigeant. Le constructeur avait alors déclaré ne pas avoir ouvert ces coffres, ajoutant qu'il les soupçonnait de contenir des preuves susceptibles d’incriminer l’ancien dirigeant de l’alliance Renault-Nissan.

Le même type de scénario pourrait se répéter au Japon, alors que les preuves formelles permettant d'inculper Ghosn manquent toujours à l'appel.

Sources : AFP, Reuters

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Pour résumer

Carlos Ghosn tente désormais d'amadouer la justice japonaise … pourtant réputée on ne peut plus stricte. L'ancien patron de Nissan placé en détention depuis le 19 novembre dernier, soupçonné de malversations financières semble éprouver quelques difficultés à supporter le « régime » très spartiate des prisons japonaises. Via un communiqué publié par ses représentants basés aux Etats-Unis, Carlos Ghosn promet de demeurer au Japon dans le cas où la justice accepterait sa libération sous caution.

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