Fusion Renault-Nissan : Saikawa n'a rien entendu de tel
par Elisabeth Studer

Fusion Renault-Nissan : Saikawa n'a rien entendu de tel

Décidément le grand flou demeure quant à la volonté de l'Etat français de voir Renault et Nissan fusionner.

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Alors que le week-end dernier, des medias japonais avaient indiqué que des représentants de l’Etat français se seraient rendus au Japon ces derniers jours en vue de discuter d'une possible  fusion entre Renault et Nissan, informations démenties à la suite par Bruno Le Maire, le PDG de Nissan Hirota Saikawa a déclaré lundi qu'il n'avait rien entendu de ses propres oreilles à ce sujet.

Pas de proposition directe à Saikawa pour le moment

Le patron de Nissan, Hirota Saikawa a ainsi affirmé ne pas avoir entendu parler directement d'une proposition française plaidant en faveur d'une intégration de la direction du constructeur japonais au sein de Renault. Il a par ailleurs ajouté que ce n'était pas le moment de discuter de la révision des liens capitalistiques des partenaires.

"Comme je n'ai pas entendu cela directement, je ne peux pas commenter", a-t-il déclaré aux journalistes.

Interrogé sur les futurs liens capitalistiques, il a déclaré que les parties n'étaient « pas au stade de telles discussions."

La fusion : un scénario qui a les faveurs de la France

Ces nouvelles rumeurs autour d'une intégration plus étroite des deux constructeurs surviennent alors que le président déchu de Nissan, Carlos Ghosn, demeure en détention à la suite de son arrestation le 19 novembre dernier, soupçonné de malversations financières.

Sous la pression du gouvernement français, actionnaire de Renault, Carlos Ghosn avait certes préconisé un rapprochement plus étroit de Nissan et Renault, évoquant notamment l'éventualité d'une fusion complète, et ce, malgré les fortes réserves exprimées par Nissan.

Une proposition dénuée de sens selon la pensée de Nissan

Une source proche des modes de pensée de Nissan a déclaré que la proposition française qui avait été rapportée n’avait pas "de sens". Invoquant en guise d'arguments la différence de culture des deux sociétés, la faible productivité de Renault (je vous laisse apprécier …) et l’apport plus important de la technologie clé de Nissan (...).

"C’est une fusion virtuelle, je ne pense pas que cela ait un sens", a déclaré la source, ajoutant qu’il n’avait pas entendu parler directement d’une telle proposition française.

Sources : Reuters, Presse japonaise

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