Dakar 2019 : présentation de l'épreuve
Plus que quelques jours avant le départ du Dakar 2019, alors que l'avenir de l'épreuve est en discussion. Le plateau s'annonce encore une fois très disputé, même si Peugeot s'est retiré officiellement.
Plus que quelques jours avant le départ du Dakar 2019, alors que l'avenir de l'épreuve est en discussion. Le plateau s'annonce encore une fois très disputé, même si Peugeot s'est retiré officiellement.
Plus que quelques jours avant le départ du Dakar 2019, alors que l'avenir de l'épreuve est en discussion. Le plateau s'annonce encore une fois très disputé, même si Peugeot s'est retiré officiellement.
10 ans après avoir quitté l'Afrique sous la pression de la menace terroriste, le Dakar 2019 est peut-être la dernière édition sur le sol sud-américain. Il se disputera dans un seul pays, au Pérou, une première depuis la création de l'épreuve il y a 40 ans.
Dans un contexte économique difficile, alors que l'effet de la nouveauté d'il y a une décennie s'est quelque peu évaporé, les états sud-américains habituellement impliqués (Argentine, Bolivie, Chili etc.) se sont désistés. Le parcours sera donc une « boucle » de Lima à Lima, avec seulement 10 spéciales, soit 3 à 4 de moins que les éditions précédentes. Autre conséquence, la longueur de la course est réduite et les épreuves spéciales feront pour la plupart entre 300 et 350 kilomètres de longueur.
Dans ce contexte délicat, les rumeurs sur un retour en Afrique sont de plus en plus fortes. Des négociations ont sont en cours entre ASO, le promoteur, et des pays comme l'Algérie ou la Namibie.
C'est le grand favori. Team usine chapeauté par BMW, dream team de pilotes qui totalisent 20 victoires à eux trois, tous les ingrédients sont là pour vaincre. Reste à savoir si le buggy Mini sera suffisamment fiable. A côté du trio star engagé sur les Buggy 2RM, 5 Mini Rally 4x4 seront également alignées, dont une pour Nani Roma, vainqueur en 2014 et qui avait été éliminé l'an passé sur un gros crash. On suivra aussi Jakub Przygonski, 5e en 2018 et champion en titre de la coupe du monde des rallyes tout-terrain.
Carlos SAINZ (copilote : Lucas Cruz)
Inutile de présenter El Matador, double champion du monde WRC et tenant du titre au Dakar avec Peugeot. Le grand pilote espagnol vise un 3e succès.
Stéphane PETERHANSEL (copilote : David Castera)
Le recordman de victoires auto/moto (13!) revient au sein du team X-Raid, avec lequel il a déjà remporté l'épreuve en 2012 et 2013 avant de connaître une édition frustrante en 2014. Seulement 4e en 2018, le Français vise une 8e victoire en Auto !
Cyril DESPRES (copilote : Jean-Paul Cottret)
L'ancien quintuple vainqueur à moto a pour l'instant une 3e place en 2017 comme meilleur résultat en Auto. Sur le papier, il aura du mal à faire mordre la poussière à Peterhansel et Sainz, mais sait-on jamais ?
Toyota peut-il aussi vaincre son sort sur la Dakar, après avoir vaincu celui du Mans ? Présent depuis longtemps sur le rallye-raid, le constructeur japonais n'a encore jamais inscrit son nom au palmarès dans la catégorie reine. Le Hilux 4WD a été développé avec de nouvelles suspensions et une puissance moteur augmentée. Les équipages 2018 sont reconduits.
Nasser Al Attiyah (copilote : Matthieu Baumel) Vainqueur en 2011 avec VW et en 2015 avec Mini, le Qatari est le fer de lance de Toyota au Dakar et reste sur une 2e place lors de la dernière édition. Il a déjà offert à Toyota la coupe du monde des rallyes tout-terrains en 2016 et 2017 et sera sans doute le principal adversaire des pilotes X-Raid.
Giniel de Villiers (copilote : Dirk Von Zitzewitz) Vainqueur en 2009, le sud-africain est un habitué du podium au Dakar, puisqu'il y est monté à 8 reprises, avec une 3e place en 2018.
Bernhard Ten Brinke (copilote : Xavier Panseri) Le néerlandais n'a pour l'instant qu'une 7e place décrochée en 2015 à son actif et reste sur un abandon. Il sera sans doute en retrait par rapport à ses équipiers et fera équipe avec Xavier Panseri, après le retrait du grand Michel Périn en 2018.
Spécialiste en préparation et en location de voitures de rallye et de rallye-raid, proche de PSA, PH Sport engage donc un Peugeot 3008 DKR pour Sebastien Loeb. Face aux armadas usine, la tâche s'annonce rude mais le Français a prouvé qu'il ne s'engage pas pour faire de la figuration. PH Sport aligne aussi une 2008 DKR pour Pierre Lachaume et une 3008 DKR Maxi pour le Britannique Harry Hunt.
Sebastien LOEB (copilote : Daniel Elena)Le retrait de Peugeot du Rallye-Raid et du WRX a fermé beaucoup d'opportunités à l'Alsacien, qui a rebondi en WRC avec Hyundai. Jamais à court de solutions, il parvient donc à s'aligner sur le Dakar pour une 4e participation. 2e en 2017, il a abandonné en 2018 et garde sans doute un petit goût d'inachevé. Peut-être la dernière occasion de voir Loeb conduire un bolide de PSA.
L'ancien pilote WRC tchèque Martin Prokop a créé sa structure avec laquelle il a terminé 7e du Dakar et 2e de la coupe du monde des rallyes tout-terrain en 2018. Il engage une Ford Raptor RS Cross Country, surnommée "Shkrek 2".
La démesure sauce US ! Premier pilote américain à remporter une spéciale sur l'épreuve (2005), l'ancien pilote Indycar Robby Gordon, désormais grand spécialiste aux States du Off-Road, avait notamment terminé 3e de l'épreuve en 2009.
Pour son treizième départ au Dakar, Gordon engage deux autres voitures exploitées par sa structure, et confiées aux débutants Blade Hilderland et Cole Potts, issus du championnat Stadium Super Trucks. Cependant, ce n'est pas au volant d'un délirant buggy Hummer mais d'un Textron Wildcat XX, un UTV survitaminé, que nous verrons l'américain arpenter les dunes péruviennes. Dans un marché des UTV en plein boom, Gordon veut faire du Dakar une vitrine de son savoir-faire en la matière. La surprise de l'année ?
Sources : Dakar et sites équipes officielles
Plus que quelques jours avant le départ du Dakar 2019, alors que l'avenir de l'épreuve est en discussion. Le plateau s'annonce encore une fois très disputé, même si Peugeot s'est retiré officiellement.
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