Transport routier : appel à la grève CGT et FO à partir de dimanche
par Elisabeth Studer

Transport routier : appel à la grève CGT et FO à partir de dimanche

La France bientôt immobilisée ? Cela y ressemble …. tentant peut-être - voire sûrement ? - de récupérer le mouvement des Gilets jaunes, les fédérations CGT et FO du secteur du transport routier viennent désormais élargir le conflit … Appelant à la grève à partir de dimanche soir  22H00 ... et pour une durée indéterminée.

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La France bientôt immobilisée ? Cela y ressemble …. tentant peut-être - voire sûrement ? - de récupérer le mouvement des Gilets jaunes, les fédérations CGT et FO du secteur du transport routier viennent désormais élargir le conflit … Appelant à la grève à partir de dimanche soir  22H00 ... et pour une durée indéterminée.

Objectif affiché : défendre le pouvoir d'achat. Les deux syndicats estiment en effet que les mesures annoncées par le Premier ministre Edouard Philippe mercredi ne sont que des « miettes » face à la situation. Et ce d'autant plus que, comme disent certains, après le gel, pourrait survenir le dégel au printemps prochain, soit une fois passées les élections européennes.

Annulation d'un décret concernant des heures supplémentaires

Les deux fédérations sont également remontées contre une récente décision du Conseil d'État annulant les dispositions d'un décret de 2016 fixant des majorations de 25% et 50% aux heures supplémentaires des chauffeurs routiers. Ils réclament "une réunion en urgence" au ministère des Transports.

FO Transports et Logistique "n'acceptera jamais" que la majoration des heures supplémentaires soit limitée à "10% dans (ses) professions" et "demande à l'ensemble de ses structures, de ses syndicats" d'organiser "des assemblées générales dès cette semaine pour mettre en place le rapport de force nécessaire" afin d'obtenir le maintien des majorations de 25% et 50%, a préalablement indiqué lundi le syndicat dans un communiqué.

La CGT avait quant à elle relevé que cette décision du Conseil d'État risquait d'avoir des « répercussions négatives » sur le pouvoir d'achat des routiers. Appelant lundi dans un communiqué "à des journées d'actions à partir du 14 décembre sur l'ensemble du territoire" et évoquant "des manifestations" ou "des blocages" à organiser par "l'ensemble des composantes de sa branche route".

Mauvais prétexte selon le Ministère

Le ministère des Transports a immédiatement réagi: "les deux organisations syndicales concernées prennent un mauvais prétexte pour lancer un appel à une grève qui n'a aucune raison d'être", affirme-t-il dans un communiqué.

En début de semaine, le ministère avait affirmé  que cette décision, datée du 28 novembre et annulant un décret du 17 novembre 2016, "n'aura aucune conséquence et ne change rien en pratique".  Ajoutant  qu'elle "était attendue pour des raisons juridiques et avait été parfaitement anticipée par le gouvernement".

"Un article du projet de loi d'orientation des mobilités (article numéro 42), qui vient d'être présenté en Conseil des ministres, prévoit de sécuriser la primauté de l'accord de branche pour déterminer les taux de majoration des heures supplémentaires. Cela restera donc toujours l'accord de branche qui s'appliquera en la matière, aujourd'hui comme demain", a expliqué le ministère. C'est ce qu'a confirmé la ministre dans un courrier aux organisations patronales et syndicales du secteur en date du 4 décembre.

Quand Elisabeth Borne ne redoutait pas une mobilisation des routiers

S’exprimant sur les ondes de franceinfo le 19 novembre matin, soit deux jours après le début des premières manifestations de Gilets jaunes, la ministre des Transports avait indiqué que le gouvernement avait mené à nouveau des discussions avec toutes les organisations de transport routier. Elle avait alors déclaré que celles-ci  ne souhaitaient pas « qu’on fasse des amalgames », et de ce fait,  ne souhaitaient « pas rentrer dans ce mouvement des ‘gilets jaunes' ».

Reconnaissant toutefois quelques cas isolés, Elisabeth Borne affirmait alors ne pas craindre pas une mobilisation des routiers.

Constatant toutefois que dans certains barrages, la présence de poids-lourds était alors signalée, cela relevait selon elle plus du fait que les Gilets jaunes les empêchaient de circuler. Quitte à bloquer, certains emboîtent le pas aux manifestants, mais affirmait alors la ministre, les transporteurs routiers ne souhaitent pas être solidaires de ce mouvement.

Les dirigeants des sociétés de transport peut-être mais pas salariés et syndicats …. Il va désormais vraiment falloir croire au Père Noël …. et compter sur lui pour livrer les cadeaux à temps. Pour ceux qui pourront encore offrir des cadeaux …

Remarquez, au moins ce sera cela de gagner :  : les rennes, çà pollue moins que les voitures, les camions … et les avions …

Avec AFP

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Pour résumer

La France bientôt immobilisée ? Cela y ressemble …. tentant peut-être - voire sûrement ? - de récupérer le mouvement des Gilets jaunes, les fédérations CGT et FO du secteur du transport routier viennent désormais élargir le conflit … Appelant à la grève à partir de dimanche soir  22H00 ... et pour une durée indéterminée.

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